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Le Codex Atlanticus 17 -
épuisé
Le Codex Atlanticus
est une anthologie permanente consacrée
à la nouvelle et plus précisément aux textes
courts
du domaine fantastique. Résolument athématique, le Codex Atlanticus
se veut simplement le reflet de la production contemporaine
dans le genre qui nous occupe. On y trouve pourtant aussi des textes
plus
anciens, oubliés ou méconnus, permettant de mettre en
perspective
la production contemporaine avec la riche tradition dans laquelle elle
s'enracine. En 20 volumes publiés de 1990 à 2011, le Codex Atlanticus a fait paraître
près de 170 textes de plus de 90 auteurs. L'anthologie est
actuellement en sommeil.
«L'épitaphe», Jean-Jacques
Nuel: Les livres, les revues, ce n'est que du papier. Des mots
fragiles,
imprimés sur un support perméable à l'eau, au feu,
et que le vent disperse et emporte...
«Peuchâtre et
Gésirac», Michel
Rullier: Luc connaît la mort. La mort des arbres, et celle
des
animaux, surtout: elle lui est familière. Mais il se demande ce
que peut être la mort d'une personne...
«Les livres invisibles», Philippe
Vidal: C'était stupéfiant: tandis que la plume
arpentait
méthodiquement le papier, la plupart des mots
s'effaçaient
complètement alors même qu'ils finissaient d'être
écrits.
Seuls quelques endroits de la feuille gardaient une trace plus ou moins
vive, plus ou moins lisible, de ce qui y avait été
tracé...
«Une flaque», Denis
Moiriat:
Des papillons se posent sur des cerises blessées et les
tètent
en battant des ailes. La rue est vide à cette heure, le soleil
traîne
sur les étalages comme un faisceau d'or...
«Pierre d'homme», Christian
Hibon: Le sentier ouvrait une clairière où
l'après-midi
n'en finissait pas de jouer, et c'était alentour la grande
chevalerie
des arbres. La forêt le hantait comme son propre fantôme...
«L'exclusif», Gilles
Bailly:
De son propre aveu, Karl n'était capable de s'intéresser
dans la vie qu'à deux ou trois choses, mais en s'y vouant corps
et âme, jusqu'au fin fond des possibles...
«Victor Skopein n'est pas
mort», Jean
Effer: Kami Eido. Je la rencontrerai. Ça commencera comme
ça.
La petite asiatique avancera vers mon bureau cafardeux, moulée
dans
un fuseau noir flamboyant qui semblera un instant illuminer mes quatre
murs délabrés....
«L'homme-crochet», Philippe
Bastin: Je n'aurais en principe jamais dû arriver "Au Petit
Canal"
puisque le chemin qui y conduisait était une voie sans issue.
Mais
de la grand-route, j'avais aperçu la masse sombre de l'usine
désaffectée
et tourné à gauche...
«Reflet», Franck
Denet:
J'ai connu cette femme par l'entremise d'un ami commun, au cours d'un
dîner
réunissant une dizaine de convives. Cette soirée est
restée
ancrée dans ma mémoire, car j'y fus témoin d'un
événement
singulier...
«Extension du domaine de la
punition», Timothée
Rey: Des vikings. Il y a des vikings en casque à cornes
qui
creusent avec un bulldozer au fond de ma cave. Le coeur
d'Amélie
bat la chamade, elle a le souffle court, les mains et le front moites,
et comme un tourbillon sombre et glacé, là, sous le
plexus....
«La sagesse du
fossoyeur», Stéphane
Mouret: Cette étrange apparition paraissait appartenir
à
toutes les familles. Benoît fut définitivement
déconcerté
lorsqu'il se rendit compte que personne à part lui ne remarquait
la présence de cette belle femme...
Saynète
finale.
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«Un grand millésime [...]
la fine fleur
des textes contemporains ciselés de main(s) de
maître(s).»
Audrey Cansot, ActuSF.
«Comme toujours à la Clef
d'Argent, la mise
est page est très soignée.» Laurent Delin, Atemporel.com.
«Le numéro se termine
brillamment par une
(oui, une) page des inénarrables Coolter et Quincampoix, se
demandant
bien ce qu'ils font là.» Bruno Peeters, Phenixweb. |
Couverture illustrée par Tiffanie
Uldry.
ISBN 978-2-908254-65-5 - 10 Euros.
Le Codex
Atlanticus ISSN 1145-6892.
14 X 20 cm. 80 p.
Imprimé sur bouffant blanc 80g. Couverture
couleur
pelliculée mat.
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