Le savant américain Upbeat Dodgson, pense que le gurzil est un animal sacré originaire d'Arabie, d'Inde ou de Perse. Mais, c'est l'encyclopédiste allemand Volker Schwarzkopf qui a le mieux étudié le cas fascinant du gurzil. Appuyant ses recherches sur les tablettes d'Hérodote d'Halicarnasse l'ancien, il est parvenu à la conclusion que le gurzil est un animal ailé avec une longue queue et des griffes à chaque patte.

Sa tête est plutôt ronde, et ses yeux brillent comme deux petites billes luminescentes. Son pelage abondant est tout blanc. Son ventre et l'intérieur de ses pattes sont noirs et sans poils. Le gurzil se dissout dans le vin et devient vert quand on lui met du poivre sur la queue. Là où il passe, rien ne repousse.

Les plus éminents spécialistes en cryptozoologie, cybernétique et ufologie s'accordent à dire qu'il s'agit-là d'une question sans réponse :la vérité est ailleurs. Le gurzil est fondamentalement inconnaissable. 

L'auteur du journal de la découverte du gurzil fait assurément partie de ces rares artistes à propos desquels Lovecraft écrivait qu'ils sont capables de retranscrire les secrets terribles et grotesques qu'ils ont entraperçus par-delà l'Espace et le Temps : «Je devinais derrière les lignes de son visage une réalité grandiose qu'il m'invitait à découvrir. Les yeux avec la bouche, et les oreilles avec le nez, dessinaient des figures dont la géométrie suggérait des arcanes et des devises secrètes...».