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Le sang des femmes,
recueil de nouvelles de Patrice Dupuis.
9 Euros.
«Les lois patriarcales ont mis le
corps des femmes sous tutelle, mais cela ne suffisait pas! Pour
prévenir toute velléité d'émancipation, il
fallait instiller dans l'esprit des filles, des soeurs et des
épouses qu'elles étaient des êtres subalternes et
qu'elles n'avaient qu'un seul devoir: l'obéissance et la
soumission à la volonté masculine. Puisque les femmes
sont par nature des êtres sans cervelle, l'homme prétend
savoir bien mieux qu'elles ce qui sied à leur condition; lui
seul possède la faculté de distinguer entre ce qui est
bon pour elles et tout ce qui est infamant!»
Quel point commun peut-il y avoir entre des jumelles atypiques, une
bibliothécaire aux allures androgynes et deux abbesses disparues
il y a plus d'un demi-millénaire? Apparemment rien. Sinon un
lieu qui les unit. Et le fait qu'elles soient femmes, bien sûr...
À travers ces histoires de femmes, l'auteur évoque
notamment la condition féminine, et en filigrane, la place faite
aux femmes dans la société: c'est au prix du sang
qu'elles ont pu conquérir une liberté toute relative.
Table :
Prologue, p.11
La serrure à secret, p.15
La Lazaret, p.41
Une pause dans l'éternité, p.87
Épilogue, p.99
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Patrice Dupuis a publié à La Clef d'Argent: Dans le désert
et sous la lune, Le guetteur de
sémaphore, Murmure
de Soupirail, Le voyage des enfants perdus
et Le sang des femmes.
«Trois
nouvelles (additionnées d'un prologue et d'un épilogue),
dont la dernière, la plus courte (hors épilogue), est,
à mes yeux, celle qui mérite le plus le détour. On
y retrouve en effet toute la fluidité de son style. Toute
l'aisance narrative de l'auteur. Mais aussi, certaines de ses
obsessions. Car comment qualifier autrement ces incessants retours au
mal, à la condition féminine sacrifiée,
bafouée, malmenée? À l'amour torturé quand
il n'est pas, purement et simplement, impossible?» Jean-Pierre
Favard, Le
Monde de Matéo.
«Si les
nouvelles de Patrice Dupuis sont marquées par un imaginaire
médiéval et claustral, elles nous parlent surtout de
notre présent et de notre avenir.» Fabienne Leloup, Symboles
et analogies.
«Patrice Dupuis est une voix, ou une plume, singulière
dans le domaine du conte, et qui justifie pleinement l'ancienne
acception du roman dit noir et qui aujourd'hui est nommé
gothique. Et la Femme qu'il érige en héroïne n'est
pas la poupée souvent encensée, la femme naïve ou
ingénue ou au contraire la femme fatale se jouant de l'homme.
C'est la Femme meurtrie...» Paul
Maugendre.
«Le sang des femmes n'offre pas une
vision classique du fantastique, et il peut
surprendre l'amateur blasé qui croit avoir tout lu, tout
vu. Dans les domaines de l'étrange, rien n'est jamais plus
faux qu'une certitude...» Patryck Ficini, Sueurs
Froides.
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Couverture: peinture de l'auteur.
ISBN 9979-10-90662-40-7.
Collection KholekTh
n°34.
ISSN 1962-6142.
11 x 17,5 cm. 108 p.
Imprimé sur bouffant blanc. Couverture
couleur
pelliculée mat.
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