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Trains de terreur,
anthologie
dirigée
par Philippe Gontier.
Anthologie d'épouvante et d'insolite ferroviaires.
Une coédition Les Aventuriers de l'Art Perdu et La Clef d'Argent.
19 Euros.
Le train constitue aujourd'hui le moyen de
transport le plus sûr, devant l'avion. Mais il n'en fut pas
toujours
ainsi, et, de ses débuts jusque dans les années 1920, les
accidents
ferroviaires furent monnaie courante. L'apparition presque
simultanée
des premiers crimes liés au train -- assassinats, vols, viols,
attentats –, mais aussi des premiers suicides, contribuèrent
à faire
naître dans l'esprit du public une sourde angoisse ferroviaire
dont les
écrivains ne tardèrent pas à s'emparer.
Aujourd'hui encore, le moindre
accident de train mobilise tous les médias, alors que les 3500
morts et
les 30000 blessés dûs à la circulation
routière passent quasiment
inaperçus et ne suscitent qu'indifférence.
Le train, et plus largement le monde ferroviaire, a donc
constitué très
tôt un cadre anxiogène propice aux récits de
fiction. Est-il besoin de
rappeler les classiques que sont La Bête humaine, Le Crime de
l'Orient-Express ou Bon baisers de Russie, sorti en France sous le
titre Échec à l'Orient-Express? La présente
anthologie se propose de
rassembler les récits d'angoisse de langue française
situés dans le
cadre du chemin de fer.
Voici donc, après Trains de cauchemar,
une nouvelle série de 23 textes -- contes, nouvelles ou extraits
de
romans – publiés entre 1886 et 1927, et qui illustrent chacun
à leur
manière la peur liée à l'usage du train.
Signés d'auteurs connus comme
Gustave Geoffroy, Georges Rodenbach, Edmond Haraucourt, Maurice Renard,
ou d'écrivains oubliés, chacun d'eux est
accompagné d'une notice. Ce
corpus fictionnel est complété de documents, articles et
faits-divers
puisés dans la presse de l'époque.
Lire l'Introduction.
Table :
«Introduction»,
Philippe
Gontier,
p.11.
Contes et nouvelles
«Un drame en wagon» (1886) – Émile Blavet, p.17.
«L'OEil d'en haut» (1890) – Edmond Lepelletier, p.27.
«L'Enfant du mécanicien» (1891) – Pierre Duo, p.35.
«Le Point rouge» (1892) – André Godard, p.43.
«L'Aiguilleur 113» (1892) – Pierre Cosseret, p.51.
«L'Étreinte» (1896) – Montjoyeux, p.59.
«Sous le tunnel» (1897) – Gustave Geffroy, p.69.
«L'Honneur du travail – chapitre XVII: En plein rêve»
(1897) – Jean de
Lorraine, p.77.
«Suggestion» (1899) – Georges Rodenbach, p.99.
«Le train 104» (1899) – Octave Justice, p.107.
«Le Témoin» (1900) – Edmond Haraucourt, p.119.
«L'Usufruit» (1901) – François de Nion, p.129.
«Voie barrée» (1904) – Jean Rochon, p.137.
«Le Train 312» (1907) – Jean Rolland, p.145.
«Les Douze Heures d'un tamponné» (1907) – Edmond
Haraucourt, p.153.
«En gare» (1908) – Guy de la Miode, p.173.
«Le Baiser posthume» (1909) – Georges d'Albane, p.181.
«En wagon» (1909) – Pierre Thibault, p.187.
«La Collision de Brébières-Sud» (1909) –
Pierre Mille, p.193.
«Le Drame du train 102» (1910) – Jean Rochon, p.211.
«Une heure d'express» (1910) – Georges Price, p.217.
«Le Témoin» (1927) – Maurice Renard, p.229.
Documents
«Complément au Train nš17 de Jules
Claretie» (1876), p.239.
«Chronique» (1860) – Nathaniel, p.241.
«Un nouveau Jud» (1869) – Maurice Dreyfous, p.245.
«Assassinat en chemin de fer» (1880) – Anonyme, p.249.
«Les Terreurs de M.Bloch» (1880) – Anonyme, p.253.
«Le Double Suicide de la gare du boulevard Ornano» (1894) –
Anonyme,
p.255.
«Causerie (L'accident de la gare montparnasse)» (1895) –
Quidam, p.257.
«Pour fuir des êtres imaginaires une démente se
réfugie sur le toit
d'un wagon» (1931) – Anonyme, p.261. |
«Les
trains ont toujours fasciné les écrivains, surtout lors de l'essor des
voyages ferroviaire à la fin du XIXe siècle, où ces traversées sur de
puissants monstres crachant la fumée étaient riches de dangers,
fantasmés ou non. C'est en puisant dans ces récits oubliés que Philippe
Gontier, déjà responsable chez le même éditeur de Trains de cauchemar, a exhumé 23 contes et récits.» Jean-Pierre Andrevon, L'Écran Fantastique n°395, mars 2018.
«Ce
recueil n'aurait d'autre intérêt que la redécouverte de textes anciens
si Philippe Gontier n'apportait grâce aux notices qui accompagnent
chaque nouvelle, des notices parfois plus longues que les nouvelles
elles-mêmes, un éclairage sur le contenu et l'auteur. Un travail de
forçat du rail qu'il faut ici saluer avec tout le respect que cela
implique.» Paul Maugendre, Les Lectures de l'Oncle Paul.
«Ces textes à l'emphase souvent ampoulée, où le devoir prime sur la
volonté de destruction, de vengeance, sont d'une modernité
confondante.» Serge Perraud, lelitteraire.com.
«Trains de terreur n'officie
pas dans la terreur pure et dure, mais montre que prendre le train
voilà plus d'un siècle ne se faisait pas sans crainte: peur de
l'accident, d'être pris à partie, volé, voire tué. Monter dans un wagon
constituait quasi une aventure et suggérait le frisson.» François
Schnebelen, Yozone.
«Après un excellent Trains de Cauchemar en 2012, voici l'attendu Trains de Terreur!
Toujours associés dans l'exploration des littératures anciennes, Les
Aventuriers de L'Art Perdu et La Clef d'Argent sortent donc ce superbe
recueil de 23 textes (des nouvelles et un extrait de roman), emballé
sous une couverture d'époque, terriblement évocatrice, de Adolphe Louis
Charles Crespin.» Patryck Ficini, Sueurs Froides.
«Tour à tour sociologiques, caricaturales, anecdotiques, humoristiques
ou cyniques, ces histoires vous entraîneront sur les premières machines
à vapeur crachant fumée et affaires policières.» Emmanuel Collot, SF Mag n°104, mai 2019.
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Couverture: Adolphe Louis Charles Crespin.
ISBN 979-10-90662-48-3.
Collection Terreurs anciennes n°3.
ISSN 2258-319X.
13 X 20 cm. 268 p.
Imprimé sur bouffant blanc 80g.
Couverture pelliculée mat.
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