Peuchâtre et Gésirac,
recueil de nouvelles de Michel
Rullier.
12 Euros.
«Luc aime beaucoup l'histoire de l'ogre de
Gésirac.
Il ne se lasserait pas de l'entendre. Et chaque fois, du haut de ses
sept
ans, qui font déjà de lui un solide bonhomme, il frémit:
penser que ce mangeur d'enfants crûs habitait là, tout près,
à deux lieues de chez lui, et qu'il aurait pu venir, une nuit...
Luc se sent inondé d'une délicieuse terreur, lui qui a sur
les petits garçons d'autrefois l'appréciable avantage de
vivre en des temps sans alerte. Car les ogres, bien sûr, maintenant,
ça n'existe plus...»
Les formes brèves, poèmes ou contes, peuvent
aussi bien s'imposer comme nécessaires, à la minute -- immédiate
ou restituée par le souvenir -- où tel son frappe l'oreille,
telle image les yeux, telle sensation le toucher, que s'élaborer
lentement à partir d'une idée purement abstraite soudain
apparue; elles s'accommodent par conséquent de deux modes de perception
très distincts, l'un sensitif, à quoi l'intellect ne prête
main forte qu'en un second temps, l'autre fonctionnant à données
exactement inversées. Aucun exemple ne saurait, probablement, mieux
illustrer cela que l'ensemble formé par les Contes de Michel Rullier.
Table :
Prologue p.5
L'Autre p.9
Peuchâtre et Gésirac p.51
Le loup p.71
Maître René p.94
Fontfrède p.115
Le dieu ocre p.133
La nuit des chats p.143
Le cheval p.152
Les assiettes p.154
Le Diable p.159
Ceux qui régnaient à Charn Hill p.164
Nekr p.179
L'interrogatoire p.193
Le château p.199
Birgit p.201
Le parfum p.207
La lionne p.218
La lettre p.220
Épilogue p.226
Michel Rullier est
un campagnard
que les circonstances de la vie ont exilé dans la capitale française.
Récits de temps anciens reçus d'une merveilleuse grand'tante,
mots entendus dans les bouches paysannes, saveurs longuement dégustées,
odeurs précieusement retenues, scènes inlassablement contemplées,
rêves toujours recommencés, ironique fatalité des choses,
implacable tendresse des êtres, tout chez lui -- et d'abord son nom
-- plonge ses racines dans ce petit coin du sud saintongeais qui l'a vu
naître.
Presse :
«De magnifiques courts-métrages dont les
images s'impriment dans la rétine.» Jean-Pierre Andrevon,
L'Écran
Fantastique.
«Une lecture presque tactile, odorante,
pourvoyeuse
de sensations physiques et immersive.», Epicure.
«Ce dernier bébé de votre petite
famille d'écrivains vous fait entrer dans la cour des grands
producteurs
de livres.» Claude Seignolle.
«Un premier livre qui va se remarquer.
[...] Il
est rare en effet de lire des écrits contemporains aussi soigneusement
classiques et aussi terriblement efficaces.» Éric Dussert,
Le
Matricule des Anges.
«Un recueil de nouvelles dans l'esprit de
Claude
Seignolle (pour le côté rural de nombre d'entre-elles) et
de Gérard Prévot ou Thomas Owen pour le style éminemment
poétique de quelques autres.» Patryck Ficini, Sueurs
Froides.
«Les dix-huit récits de ce recueil ne
convoquent
pas tous ouvertement le surnaturel mais tendent souvent vers
l'onirique,
comme autrefois ceux de Marcel Béalu, et
en cela accentuent l'impression de lire un volume de cette ancienne
collection
Marabout fantastique qui publia autrefois les classiques du genre.»
Hilairealrune, Yozone.
«Un talent certain qui enchantera les
amateurs
de pur fantastique!» Laurent Delin, Atemporel.
«Un contrepoint sensuel et délicieux du
Petit Poucet.» Audrey Cansot, ActuSF.
«Des bêtes, des ogres, des loups... Qui
serait
assez adulte pour résister au frisson qu'ils suscitent?» L'Alamblog.
«un style fouillé, recherché, travaillé
à l'extrême.» Bruno Peeters, Phénix-Web.
Chronique de Peuchâtre et Gésirac par Joseph Lecuyer sur Radio Bro Gwened (mai 2009) :
ISBN 978-2-908254-71-6.
Collection KholekTh
n°3.
ISSN 1962-6142.
11 x 17,5 cm. 238 p.
Imprimé sur bouffant blanc. Couverture couleur
pelliculée mat.