![]() |
![]() |
![]() |
|
![]() |
Cette page contient notre dossier de presse pour l'année 1987. Dossier de presse de l'année: 1987, 1988, 1989, 1990, 1991, 1992, 1995, 1996, 1997, 1998, 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021, 2022, 2023, 2024. |
Melmoth n°22 (3e série,
n°1), vendredi 4 décembre 1987
Jean-Luc Buard, 23 rue du Léon, 78310 Maurepas.
Le Cri Mécanique
1. Une nouvelle initiative dans le fandom fantastique et prometteuse
de surcroît. Petit opuscule comprenant 3 nouvelles et un article
sur Lovecraft, le tout très soigné -- textes symboliques,
étranges, à découvrir.
|
^ |
Avons vu un magnifique petit recueil, format
10,5 x 15 et n°1 du Cri
Mécanique, une nouvelle revue amateur bien prometteuse. Au coeur
des 60 pages reliées comme un "vrai" bouquin, on découvre
3 nouvelles et un article sur H.P.Lovecraft agrémenté d'un
dessin macabre tout-à-fait dans la note lovecraftienne... Ce mini-trimestriel
de qualité coûte 10F70 port inclus.
|
^ |
Le Cri Mécanique
n°1. Un très chouette petit (10x15cm) bouquin de 53 pages
constitué de 3 nouvelles fantastiques de très bonne tenue
et d'un article sur Lovecraft dûs à Philippe
Gindre et très joliment illustrés à la plume par
Philippe
Dougnier. Prix modique de "lancement" pour faire connaissance avec
la revue. Nul doute qu'après l'acquisition de ce n°1 vous vous
abonnerez.
|
^ |
[Notre premier article dans la presse locale: un grand merci rétrospectif à Bernard Navarro, alors correspondant de presse du Nouveau Journal de Dole, pour avoir risqué cette transcription littérale (parfois un peu hasardeuse :-) d'un entretien oral à bâtons rompus.]
Le Cri Mécanique: c'est fantastique!
L'idée: éditer un recueil de textes et de dessins, dans le style fantastique. Philippe DOUGNIER, le graphiste, Philippe GINDRE, l'auteur, ont 20 ans, et habitent Dole. Le premier étudie les Beaux-Arts à Besançon, pendant que le second fait une école de bibliothèque à Paris [1].
«Ce premier FANZINE est un essai reconnaissent les
responsables. Ce n'est pas encore tout à fait au point. Nous pensons
faire une parution régulière, tous les trois ou quatre mois.
En fait, les recueils paraîtront lorsqu'ils seront achevés.
Nous avons choisi ce style parce que nous lisions Lovegraft
[2]
(écrivain américain fantastique 1890-1937). Cest le style
du présent recueil, mais ça peut évoluer. En effet,
définir une ligne de conduite de façon catégorique
risquerait de figer les choses, ce que nous ne voulons pas.»
«L'inspiration?» s'interroge Gindre
«C'est là qu'est le problème. Au départ, je
m'inspirais directement de Lovegraft sans le copier. L'inspiration tient
peut-être plus de l'état d'esprit, ou en fait de sa propre
position en regard des choses. Dans les textes de Lovegraft, il règne
une certaine ambiance, dure a définir, mais qui fait avant tout,
sentir l'auteur...»
Dougnier ajoute «Dans
ce premier recueil, un dessin illustre les textes, plus un croquis de couverture.
Pour les prochains numéros, je me suis acheté une presse
à eau forte, pour avoir des tirages de meilleur qualité.
La photocopie, ce n'est pas vraiment ça.»
50 exemplaires
Le premier numéro aurait dû avoir le format
d'un carnet de chèques, avec textes et dessins, mais des problèmes
techniques ont obligé Gindre et Dougnier
à en changer.
Vendu au numéro ou par abonnement. Les recueil
coûte 7,00F et n'est tiré qu'a 50 exemplaires. Un tirage volontairement
limité pour limiter les risques. Les deux auteurs-éditeurs
expliquent aussi leurs démarches.
«L'histoire ne compte presque pas.» affirme
Dougnier.
«c'est la manière de traiter qui importe. Nous n'exprimons
ni dogmes, ni idées particulières. En fait, c'est assez indéfinissable.
«On ne dit pas les choses» précise encore Gindre
«on crée plutôt un environnement. Les textes sont tous
retravaillés. Le plus récent à 2 mois, le plus ancien
2 ans. Les premiers que l'on faisaient étaient ignobles. Ils étaient
plus direct. ‚a se voulait vraiment texte à message. Le travail
essentiel à présent, repose sur l'ambiance et non pas le
message.»
DRACULA, c'est plus que des canines
Dougnier et Gindre,
passionnés de littérature fantastique ne conçoivent
pas ce genre comme un simple divertissement.
«On ne fait pas du fantastique pour le fantastique.
Par exemple, Dracula dans les films ce sont des canines, le sang, le manteau
et tout le reste, mais il faut savoir que Stocker lorsqu'il écrivit
le livre, faisait partie d'une société secrète. Dans
Dracula, toutes les relations entre les personnages sont révélatrices
d'une certaine façon de penser. Bien sûr, l'histoire peut
être lue pour l'histoire, et comme elle est bien faite, ça
passe très bien, mais le lecteur devrait en ressortir avec un certain
état d'esprit. C'est un roman initiatique.»
Sans s'avouer ouvertement élitistes, Gindreet
Dougnier
reconnaissent que leur Fanzine ne s'adresse pas à tout le monde.
«Nous ne sommes pas sectaires» expliquent-ils
«mais il existe une différence entre l'opinion En affirmant
ceci, on s'adresse a une certaine catégorie de gens, c'est vrai.
» [3]
Le recueil de format réduit (10x 15cm) et plutôt
bien ficelé, fait à la main. Le travail est sérieux.
Le contenu est assez particulier, mais certainement pas inintéressant.
Le saviez-vous? Vous pouvez commander tous nos titres disponibles sur notre page Catalogue. |