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Dossier de presse
 
Cette page contient notre dossier de presse pour l'année 1999.
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L'Annonce-Bouquins n°165, décembre 1999
121 avenue Pompidou, 33500 Libourne, France

   Le Codex Atlanticus nouveau est arrivé. Petite revue, on ne peut plus discrète mais dont la qualité est indéniable, paraissant deux fois par an, elle propose dans un registre fantastique des textes anciens et modernes, d'auteurs connus ou méconnus, dont la teneur souvent est plus qu'honorable [...]. Ainsi dans le numéro de septembre, mois des vendanges, l'inspirateur de cette revue a choisi un texte ancien «Le Protoxyde» de Maurice Talmeyr, célèbre inconnu et «second couteau» de la littérature populaire. Ne connaissant pas ses autres écrits, je me garderai bien de juger du bien-fondé de l'oubli dans lequel cet auteur est tombé. Mais rendons grâce à Philippe Gindre et ses collaborateurs de nous permettre de le découvrir et d'en apprécier le charme. Les autres morceaux choisis de ce numéro ne dépareillent pas l'ensemble et ces nouvelles de facture classique, ancrées dans un esprit fin de XIXe siècle démontrent que point n'est besoin de jouer dans le gore pour exciter l'intérêt du lecteur. On retiendra parmi ces nouvelles une étonnante révolte des animaux dans «La Tragédie du Musée des Sciences naturelles» de Vienne de Philippe Bastin, «Infiniment bleu» de Christophe Grès dans laquelle on retrouve Sarh Berhnardt, et autres petits joyaux.

Paul Maugendre

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Slash n°19, automne 1999

   Philippe Gindre, Christian Hibon, Philippe Dougnier, trois noms indissociables de la petite entreprise qu'est La Clef d'Argent. Ils publient le Codex Atlanticus (trop rarement!) qui aime à flirter avec les ambiances chères à Lovecraft ou Clark Ashton Smith dans des florilèges d'excellents textes anciens et modernes. Ceci étant dit pour situer la qualité de ces gens, j'en viens à leur dernière invention, un minuscule opuscule (10,5 x 14,5) qui annonce la naissance de la collection Ténèbres & Cie qui vise à réunir les récits des enquêtes des Investigateurs Métapsychiques de l'I.E.A. (Institut d'Ethnocosmologie Appliquée). Les premières aventures des deux enquêteurs remarquables, le Français Isidore Quincampoix et le très british John Coolter, aventures inattendues, incongrues, marquées du sceau de l'intelligence, du flegme et d'un humour sans faille. Coolter et Quincampoix ont déjà vécu, avec beaucoup de bonheur, dans les pages du Codex et attendent les curieux sur Internet.

Fabrice Leduc

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Écrire & Éditer n°24, 20 novembre 1999

   Le Codex Atlanticus sous-titré fantastique fin-de-siècle(s) & bizarreries contemporaines est un objet éditorial extrêmement séduisant. Maquette sobre, soignée. Contenu érudit qui publie tant les décédés Varlet que Farrère que la jeune étoile montante Emmanuel Levilain-Clément. Fanzine érudit, Le Codex Atlanticus est une très belle porte vers une SF dont on peut déplorer qu'elle dort oubliée depuis trop longtemps sur les rayonnages de bibliothèques perdues.

Eugène W

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Le Monde des Poches, 5 novembre 1999

   Chaque numéro du Codex Atlanticus, qui s'affiche comme un «revue de littérature fantastique», apporte son lot de révélations. Éric Dussert, qui semble bien s'être spécialisé dans l'archéologie littéraire, a retrouvé dans le recueil Histoires joyeuses et funèbres (1886) un très curieux texte érotique de Maurice Talmeyr intitulé «Le Protoxyde». Cet incunable tiré de l'oubli est suivi d'une kyrielle de nouvelles brèves, écrites avec élégance, et même un certain dandysme anglophile pour la «Fumoscopie» de Philippe Gindre, qui met en scène les fameux Coolter et Quincampoix, de l'institut d'ethnocosmologie appliquée... Deux d'entre elles méritent, pour la qualité de leur facture et l'originalité de leur thématique, une mention particulière: «Infiniment bleu», de Christophe Grès, dont l'héroïne est Sarah Bernhardt confrontée à un rôle difficile, et «La Tragédie du musée des sciences naturelles de Vienne», de Philippe Bastin, qui imagine une très insolité révolte des animaux. Le tout compose un ensemble de haute tenue, serti dans une maquette extrêmement soignée et splendidement illustrée. L'objet est beau, à la hauteur de son contenu...

Jacques Baudou

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Martobre n°4, octobre 1999
Éditions de l'Agly, 22 rue de la Carreyrade, 66220 Saint-Paul-de-Fenouillet, France

   Une rencontre de Christian Hibon et Le Chromatoname de Philippe Gindre. Avec Romans, les deux compères inauguraient les aventures bizarres autant que savoureuses de deux détectives plus vrais que nature, le flegmatique John Coolter et le fougueux Isidore Quincampoix, investigateurs métapsychiques de l'Institut d'Ethnocosmologie Appliquée (I.E.A.) de Dole (Jura). Ces faux polars en utilisent les règles et les clichés pour les détourner facétieusement. On les a retrouvés régulièrement dans les pages du Codex Atlanticus. Ils s'éditent maintenant en fascicules d'une belle présentation, le premier d'une série qu'on espère longue.
   À visiter, leur très beau site sur Internet. 


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L'Annonce-Bouquins n°161, septembre 1999
121 avenue Pompidou, 33500 Libourne, France

   Avons vu le premier fascicule de la nouvelle collection Ténèbres & Cie ou un recueil de deux récits complets dans le style des petits Ferenczi d'autrefois. Christian Hibon et Philippe Gindre créent ici John Coolter et Isidore Quincampoix, deux investigateurs métapsychiques qui se chargent des affaires criminelles au parfum de paranormal... 


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Hématomes Crochus n°6, septembre 1999
278 avenue de Fabron, Villa Plein Vent, 06200 Nice, France.

   Revue de pure littérature, Le Codex Atlanticus n'offre que de longues nouvelles, sans édito, sans critiques, sans rien, rien d'autre que des textes de création. Un peu sec, pensez-vous ? Bah nous pareil. Et quand on sait que ledit Codex paraît depuis 1990 (soit six numéros en neuf ans...), là ça devient plus que sec : aride! C'est vrai qu'il est beau, qu'il est bien torché, qu'il présente bien, et tout et tout... et tout les inconvénients d'une fréquence de parution aléatoire! De plus, il tend singulièrement, d'une part à systématiser la publication de certains auteurs comme Philippe Gindre, Christophe Grès ou Christian Hibon et d'autre part à s'amincir, perdant entre son n°5 et son n°6 une grosse quinzaine de pages, ce qui n'est pas négligeable, loin s'en faut... Enfin, nonobstant, Le Codex Atlanticus sent bon le gothique. il sent drôlement bon les bons vieux Théophile Gautier et consorts de la même veine. Placé sous le double patronage de Lovecraft et d'Edgar Poe, il est comme un pont sublime entre la modernité et le fantastique à la sauce XIXe, ce fantastique issu du quotidien, où les cafetières se mettent à danser, où l'on discute avec Lucifer, un réel journalier peuplé de succubes et de vampires, assez dissemblable de ce fantastique vingtième-sièclien au fort ascendant S.F. À propos de Lucifer, signalons à Léa Silhol que cet ange déchu n'a jamais été ni Satan, ni le Diable, ni le Prince des Ténèbres. Dommage quand même, une telle négligence dans le texte de la directrice de la revue Requiem. Enfin, c'est tout de même un bol d'air fan-tas-tique!


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Phénix n°51, juillet 1999
6 rue de Linsmeau, B-4287 Racour, Belgique

   La passionnante «Revue de Littérature Fantastique» nous propose quelques nouvelles de rare qualité, et de fantastique pur. En outre, elles se signalent par l'excellence de leur écriture, très soignée. Lucile Négel, auteur-phare des Éditions de l'Agly rend hommage à Lovecraft en une seule et belle page poétique. Autre hommage, à Poe, par Christophe Grès. Ce n°5 culmine par l'amusant et très stylé «Lucifer opiomane» de Léa Silhol, où l'on découvre un visage inattendu du Prince des Ténèbres... Le n°6 est plus ludique, avec les aventures ethnocosmologiques d'Isidore Quincampoix et de John Coolter (héros récurrents de la revue), plus terrifiant avec le «Journal d'un interné» de René Jolivet, plus poétique surtout avec l'admirable «La Fontaine» de Bruno Ehret, poème en prose quasi-parnassien qui m'a profondément enchanté.


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Le Monde des Poches, 14 mai 1999

   Cette anthologie périodique consacrée à la littérature fantastique a pour principe de mêler des textes contemporains à d'autres plus anciens. La présente livraison, toujours aussi joliment présentée et agréablement illustrée, ne déroge pas à la règle et propose quelques contes brefs signés Christian Hibon, Bruno Ehret, Christophe Grès ou Philippe Gindre, qui relèvent d'un fantastique classique ou métaphorique. Mais la perle du numéro est un très curieux texte du réalisateur et scénariste René Jolivet, extrait de son recueil Les Ténèbres (1931): «Le Journal d'un interné», qui explore le no man's land entre folie et fantastique d'une écriture fiévreuse et hantée, avec un rendu impressionnant. Il faut féliciter Philippe Gindre et Éric Dussert d'avoir découvert cet étonnant cauchemar littéraire. La biographie de René Jolivet comprend aussi un roman au titre très alléchant: La Maison sur l'inconnu...

Jacques Baudou

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L'Annonce-Bouquins n°158, mai 1999
121 avenue Pompidou, 33500 Libourne, France

   Avons vu le Codex Atlanticus n°6, la revue qui s'intéresse au Fantastique contemporain et le prouve en réunissant ici 5 auteurs du genre parmi lesquels Philippe Gindre et Christian Hibon pour des textes longuement mûris et dignes d'écrits Lovecraftiens ou (plus français) que n'aurait pas renié Théo Varlet. Un livre-revue au format A5 agrémenté d'illustrations. 


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Leprozy n°4, mai 1999
3 rue Jean Moulin, 34370 Creissan, France

   Avis aux amateurs de Lovecraft ou d'Edgar Poe, ceci vous concerne! Le Codex est un recueil de nouvelles, classiques et contemporaines, ayant pour points communs le fantastique et l'étrange. Vous ne serez vraiment pas déçu car c'est un vrai régal (lisez entre autre, «Lucifer Opiomane» et vous comprendrez). 


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Brèves n°56, avril 1999
11300 Villelongue, France

   Le Codex Atlanticus n°4 est au port. Dans les soutes toujours richement pourvues sont stockés des anciens (Claude Farrère, T. Varlet, Charles Rabou, C.A. Smith et J. Richepin) et de chouettes contemporains (Daniel Castelain, Philippe Dougnier, Philippe Gindre et Emmanuel Levilain-Clément). 


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Ténèbres n°6
Lueurs Mortes, BP 49, Hôtel de Ville, 54110 Dombasle, France

   Très soigneusement produite, composée et maquettée avec un goût très sûr, proposant des textes de qualité rares, étranges, singuliers, inclassables... cette revue au petit format publie aussi bien des pointures d'hier comme Clark Ashton Smith, H.P. Lovecraft, Théo Varlet, Jean Richepin, Claude Farrère, que des auteurs d'aujourd'hui que l'on aimerait voir davantage connus: Lucile Négel, Alain Roussel, Alain Legrand, Philippe Dougnier, Philippe Gindre, Christian Hibon...

Francis Valéry

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Hématomes Crochus n°5, février 1999
278 avenue de Fabron, Villa Plein Vent, 06200 Nice, France.

   Le Gurzil, par Bruno Ehret: comme toute l'oeuvre de cet auteur, ce récit peut être compris de diverses manières. Il peut être lu comme un conte, â un enfant. On peut ne retenir de lui que sa perfection formelle (langue impeccable et grandiose, vocabulaire d'une richesse phénoménale, style impressionnant de maîtrise), en le lisant au premier degré. On peut le détester si l'on n'y voit qu'une abracadabrante histoire de bestiole fantasmagorique délayée sur 28 chapitres. Mais ce qui est sûr, c'est que si l'on s'y attarde, si on le relit et qu'on s'arrête à chaque chapitre pour écouter le texte parler de lui-même, alors il parle, il prend forme, il vit tout à coup... Il partage certaines similitudes, physiques ou comportementales, avec telle ou telle bête, mais ne ressemble ni à aucun animal connu, ni même à l'homme. Il est unique en son genre, et il est insolite en chacun de ses actes: sauter, crier, manger, nager, pleurer, etc. Il peut paraître perdu, comme hors de son propre monde, où il conduirait un éventuel destin, marchant selon ce qu'on croirait être le hasard. Son regard est vert, et lorsqu'il pleure, son regard devient vert émeraude, comme «la nitescence éthérique d'une lune apocryphe». Son ombre est autonome de lui, et criblée d'éclats d'argent. Il «avance avec peine et la tête baissée, écartelé entre les images lumineuses d'un monde lointain et les vicissitudes d'un quotidien immédiat». Il ne maîtrise pas tout de lui, certains de ses organes comme son ongle lui servent sans qu'il en exprime la volonté. Son sang est bleu. Il est d'origine royale, solaire, divine. Personne ne l'a vu naître, personne ne l'a vu grandir. Son âge échappe à toute mesure. Il parle un langage impénétrable. Personne ne sait d'où il vient. Beaucoup divaguent, supposent, inventent à son sujet. On dit qu'il serait le croisement de douze singes (le gursinge) ou encore de dix chats (le charzil). Il a pour amis le loup blanc, l'aigle royal et le naja naja. Il a pour ennemis le scorpion, l'homme et le cochon. On le cherche longtemps, toute sa vie, sans le trouver. On ne le rencontre que lorsqu'il le veut. Après, il meurt. Car, alors, il aura vécu ce qu'il avait à vivre. Car «tout ce qui meurt a eu d'abord un but, une espèce d'activité, et s'est usé de la sorte». Nous sommes aux frontières de l'irréel, et la vérité est en nous.


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L'Annonce-Bouquins n°154, janvier 1999
121 avenue Pompidou, 33500 Libourne, France

   Avons vu le n°5 du Codex Atlanticus belle et trop rare revue de Littérature Fantastique dirigée par Philippe Gindre et proposant ici 3 longs textes + de courts hommages aux maîtres du Fantastique tel Lovecraft. Une qualité d'écriture toujours présente qui en fait une référence du genre.

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