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www.lefantastique.net, décembre 2001.

   Nostalgie de l'Inconnu: Le fantastique de Clark Ashton Smith se caractérise par un goût prononcé pour le choix de mots dont les sons signifient déjà quelque chose. Un vocabulaire qui sert de décor, qui crée une atmosphère particulièrement angoissante. C'est cette atmosphère que l'on retrouve dans les poèmes en prose ici rassemblés. On pourrait même avancer sans trop se tromper que ces textes priment sur le reste de l'oeuvre de l'auteur en ce sens qu'ils sont une sorte de matière première où Smith érigera ses contes d'horreur. On notera la présence du superbe "La Fleur-diable" qui préfigure "Le Démon de la fleur" écrit en 1933. Certaines des phrases qui ponctuent les textes rassemblés en cette édition ouvrent véritablement notre esprit à un monde autre, imaginaire et tellement visible, imaginable. Le choix des mots engendre une force créatrice d'imaginaire. On ne peut rester insensible à leur lecture. Lorsqu'on plonge dans un de ces poèmes en prose, un monde, notre monde s'éteint. De la faible lumière qui anime encore nos esprits, ce n'est plus des fragments de la réalité que l'on entr'aperçoit mais de sombres flashs d'une autre réalité, effrayante celle-là. Si vous désirez vous évader en d'autres mondes, découvrir l'Autre Côté, lisez ce recueil. Concentrez-vous sur les mots, ils sont la Clef. La Clef de l'Ailleurs... Et encore un coup de chapeau aux éditions La Clef d'Argent pour nous offrir d'aussi belles choses... Merci.

   En juin dernier, Le Codex Atlanticus a publié son onzième numéro avec, au sommaire, des nouvelles d'Henri Hertz, Christian Hibon, Michel Butor, Gabriel de Lautrec, Fernando Goncalvès-Félix, Arthur Z. Balogh, Amado Nervo, Denis Moiriat et Daniel Teulade. Rappelons que le Codex est, avec Le Visage Vert et Ténèbres, l'une des seules revues françaises conacrées au fantastique. D'une certaine façon, elle se situe entre les deux précédentes par son parti pris de rééditer des textes anciens (ici Hertz, Lautrec et Nervo), mais surtout d'ouvrir ses pages à des auteurs contemporains, ce que, il faut bien l'avouer, nous faisons bien rarement.

Écrire & Éditer n°34, octobre-novembre 2001.
BP 17, 94404 Vitry Cedex, France.

   Lire le Codex Atlanticus, c'est comme ouvrir une malle dans un grenier. On y déniche une foule de merveilles surannées, mises à l'écart sous l'influence de quelque mode béotienne. Les objets sont étranges, témoins de drames, porteurs de mystères. Ces reliques d'un savoir-faire oublié soulignent la crise de nos capacités créatives et invitent de jeunes talents à ciseler à l'ancienne. Entre autres bonnes choses, le n°11 exhume des textes de Gabriel de Lautrec, Amado Nervo et Henri Hertz qui raviront les lecteurs en quête de racines.

Verrières n°6, juin 2001.
2 avenue Gaulard, 25000 Besançon, France.

   Bonnes nouvelles! La revue a un dos, les pages ne sont plus agrafées mais collées, le papier est de qualité et l'augmentation de prix bénigne. Six nouvelles dont deux d'auteurs anciens (Claude Farrère et René Jolivet) et quatre d'auteurs contemporains plus ou moins habitués des sommaires de la revue (Christian Hibon, Philippe Gontier, Emmanuel Levilain-Clément et Philippe Bastin). Une mention spéciale décernée ici à Christian Hibon pour son bref, loufoque et terrassant «Vertige».

Infosurr n°39, avril 2001.
B.P. 36775526 PARIS CEDEX 11 - http://www.infosurr.net

   Le Codex Atlanticus - Avec une couverture photographique (très insolite) de François-Alexandre Mallinjod, cette «revue de littérature fantastique» publie des oeuvres d'«auteurs classiques et contemporains» dans le domaine de l'Étrange. On y trouve donc à ses sommaires des noms comme ceux de Claude Farrère, Pierre Frondaie, Gabriel de Lautrec, Howard P. Lovecraft ou Jean Richepin, aussi bien que (cette fois-ci) Alain Roussel («Un baiser dans la nuit»), Christian Hibon («Journal du soleil, dimanche»), ou Pierre Vandrepote («Conte du bel aujourd'hui»), illustrations de Jean-Marc Meloux.

D-Side n°3, mars 2001.

   Littérature toujours, avec le dixième volume du Codex Atlanticus, une revue tout simplement indispensable aux amateurs de fantastique. Un régal pour les yeux autant que pour l'esprit, avec des textes de Farrère, Hibon, Gontier ou encore Jolivet, et des illustrations (superbes) de Fernando Goncalvès-Félix.

Le Monde des Livres de Poche 2 février 2001.

   Le Codex Atlanticus n°10: une nouvelle fois, la qualité de cette revue de littérature fantastique a retenu notre attention. Par la joliesse de sa maquette, agrémentée de très belles illustrations de Femando Goncalvès-Félix, tout autant que par l'intérêt des textes rassemblés. Redonner à lire des nouvelles oubliées et qui ne méritent pas de l'être semble être une des tâches que se sont fixées les éditeurs. C'est chose faite ici avec «Thor», un texte très insolite de Claude Farrère, et avec «Les Gnomes» de René Jolivet, un curieux exemple de fantastique «montagnard». Mais le clou du numéro n'appartient pas au registre de l'archéologie littéraire. C'est une nouvelle de Philippe Gontier intitulée «Vertige». Tous les amateurs de littérature populaire et de cinéma bis connaissent les passionnantes publications que Gontier édite à l'égide des «Aventuriers de l'art perdu». On découvre ici qu'il n'est pas seulement un lecteur passionné, mais que le démon de l'écriture le démange aussi. Il s'y révèle un fantastiqueur talentueux, à I'inspiration originale.

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