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Dossier de presse
 
Cette page contient notre dossier de presse pour l'année 2004.
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Solaris, novembre 2004.

Les Mondes perdus de Clark Ashton Smith: Sous la plume d'un connaisseur réputé du genre, un court fascicule sur les mondes magiques d'un des pionniers de la fantasy aux Etats-Unis, qui a beaucoup influencé Jack Vance et Gene Wolfe.


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Noosfere, 21 novembre 2004.

Les Mondes perdus de Clark Ashton Smith: Clark Ashton Smith est l'un des mythiques auteurs -- et poètes -- américains de fantastique et fantasy ayant publié dans la revue Weird Tales, ami de Lovecraft et de Howard. Smith était un artiste complet, puisqu'il sculptait et peignait également. Son oeuvre écrite est essentiellement composée de nouvelles, qui la plupart du temps s'articulent en cycles. Parmi ceux-ci, Jean Marigny a choisi de s'intéresser à ceux concernant les mondes perdus, soit l'Atlantide, la Lémurie (hypothétique continent qui aurait relié l'Afrique à l'Asie du sud-est) et l'Hyperborée. Il y adjoint Zothique, principale série de l'auteur avec seize récits, qui bien que située dans le futur, se passe après que les glaces des pôles aient fondu et quasiment recouvert la planète. Après une présentation de ces quatre cycles, et notamment une précieuse car complète bibliographie, Marigny s'intéresse à la mise en oeuvre de ces mondes perdus: ils se dévoilent à nos yeux par le biais de nouvelles éparses qui, juxtaposées, nous donnent à connaître leur histoire globale. Enfin, cet essai se conclut par une analyse du pessimisme de l'auteur: en effet, chez Klarkash-Ton, comme l'appelait HPL dans ses récits du mythe de Cthulhu, pas de rémission, ses héros sont de stature moyenne (contrairement aux protagonistes d'un Robert Howard, Conan en tête), et donc confrontés à des forces qui les dépassent, s'avouent fatalement vaincus. C'est d'ailleurs cette caractéristique de l'oeuvre de Smith qui a permis à celle-ci de passer les décennies sans une ride, et qui nous fait regretter aujourd'hui qu'aucun éditeur ne se soit lancé dans une réédition de l'intégrale des textes de l'auteur. Remercions donc Jean Marigny et la Clef d'Argent, ardent promoteur de l'oeuvre de l'auteur, de nous livrer ce petit mais précieux fascicule.

Bruno Para

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Les Chroniques de l'Imaginaire, octobre 2004.

Codex Atlanticus, anthologie du fantastique qui se consacre aux nouvelles et plus précisément aux textes courts. Sont publiés des textes d'auteurs contemporains prometteurs ainsi que des rééditions de textes d'inspiration symboliste, "fin de siècle", ou appartenant au Fantastique populaire du début du XXème siècle, réédition accompagnée d'une étude critique bio-bibliographique. Au sommaire de ce quinzième numéro : onze nouvelles fantastiques fleurtant pour certaines avec la SF avec en clôture un article sur la prétendu découverte d'un texte de Howard Phillips Lovecraft.
   Les nouvelles : Trois livreurs arrivent chez un couple de commerçant a qui la vie n'a rien donné, quatre caisses de tailles décroissantes. Après le dîner ils ouvrent les caisses mais leur bonheur ne sera que de courte durée car c'était une erreur de livraison. Texte extrêmement court de Marcel Béalu mais percutant suivi d'un article sur la vie et l'oeuvre de l'auteur.
   Tout en poésie et en douceur l'allée d'Anne Morin nous fait pénétrer dans l'univers de quatre soeurs qui survolent la vie et d'un écrivain qui s'est retiré du monde (sauf pour acheter ses cigarettes).
   Des semaines et des semaines sans travail font accepter n'importe quel boulot ! Même sans rien savoir de ce que les camions transporte, juste pour l'argent et l'activité, le contact avec d'autres humains. Des paquets et des paquets enveloppés de papier jaune a fleurs à charger dans les deux camions toutes les nuits et surtout ne pas poser de question... De toute manière Michel Rozenberg a-t-il lui-même les réponses?
   Un tableau, mais un tableau ou les personnages évoluent et vont jusqu'à rendre visite a leur propriétaire... Philippe Vidal a été court mais percutant ! Mademoiselle Toussaint a été embauché chez la Comtesse de Landry en tant que gouvernante mais son seul rôle est de remettre les pendules a l'heure et de les remonter quand celles-ci s'arrêtent toutes en même temps plusieurs fois par mois. Il faut impérativement que les pendules fonctionnent avant le couché sur soleil sinon... Catherine Bord nous offre une histoire de fantôme comme on les aime avec une grande demeure presque déserte avec un passé fort sanglant.
   Un meurtre à la frontière de Denis Moiriat met en scène un ange gardien, des soeurs jumelles, une frontière entre leurs sentiments l'une envers l'autre. Neuphlus est de ronde de nuit sur les remparts de la ville, le sergent dort la clé de la porte de la ville autour de son cou. Neuphlus n'en peut plus, il veut voir le monde en dehors de la ville, connaître cette étendue qui s'offre à son regard chaque nuit. Un coup de couteau, la clé est arrachée mais la porte ne s'ouvre pas. Il va tenter de se cacher dans la ville mais dans une ville close il va être très vite retrouvé et condamner à mort pour tentative de fuite. Krotz Strüder nous entraîne dans un monde hors du temps, hors de tout, où la liberté n'existe pas sous un prétexte de protection. Mais qui se protège de qui ? Avec elle et surtout jamais sans elle, pour l'éternité.
   Liliane Gray nous parle de la folie d'une femme, de la tentative de fuite de sa fille mais la vie va les rattraper et les réunir à jamais.
   Les dents, elles font mal pour venir, elles font mal quand elles sont là et elles font mal quand elles ne sont plus là car avec leurs départs c'est le signe du vieillissement et de la mort qui approche. Les progrès scientifiques nous donne la possibilité de porter un dentier pour pouvoir manger comme avant. Mais qui mange l'autre? Avec ce dentier Franck Denet réveil en chacun de nous la peur de vieillir et de mourir.
   Martéhus Bargol est originaire du pays Brezhan. La coutume de ce pays veut que les jeunes partent découvrir le monde et ne reviennent qu'a la veille de leurs vieux jours. Son périple l'amène jusqu'au Royaume des Heureux où tous les habitants semblent heureux mais ce bonheur cache une tragédie et une malédiction. Une longue nouvelle (par rapport aux autres) où Frédéric Le Romancer, par le biais du carnet de voyage de Martéhus et des lettres de la vieille du village, nous retrace le passé sombre et tragique de ce village.
   Saturne doit éradiquer la vie humaine sur Terre, il vivra tant qu'il y aura un être humain foulant la Terre. Pour les faire disparaître, il les mange tout simplement. Un texte effrayant de Christophe Lartas car tout (le monde) doit disparaître.
   L'avis d'Arsenik_ : Une couverture et des illustrations sobres mais un contenu très riche avec des auteurs français peu ou pas connu du grand public mais qui donnent un sang neuf à la littérature de l'Imaginaire. Tous ont des prédispositions à créer des histoires captivantes et envoûtantes. Pour tous les fans d'anthologies SF ou fantastiques, je ne serais que vous conseiller cette anthologie de luxe. Codex Atlanticus est vraiment une revue exceptionnelle et j'attend avec impatience le prochain solstice d'été. En attendant le prochain été vous pouvez jeter un oeil sur leur site pour mieux connaître les éditions de La clef d'argent et au passage télécharger gratuitement les trois premiers numéros du Codex Atlanticus qui sont épuisés dans leur version papier à l'adresse suivante : catalogue.php#codex

Arsenik_

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Encre Noire n°36, septembre 2004. 
26 rue de la Reine Astrid, B-4480 Engis, Belgique.

La Maison du Vampire: Avec ce roman oublié de G.S. Viereck (1884-1962), la maison d'édition La Clef d'Argent, nous fait découvrir un genre littéraire particulier, celui du vampire psychique. Au contraire de son lointain cousin de Transylvanie, il ne se nourrit pas du sang mais de l'esprit de ses victimes. S'il ne paraît pas aussi effrayant que le comte Dracula, il est aussi diabolique... Le célèbre écrivain Reginald Clarke adore s'entourer de jeunes artistes. C'est pourquoi il propose à Ernest Fielding, un poète prometteur, de l'héberger. Le jeune homme est ravi, lui qui espère un jour devenir romancier, voue une admiration sans borne à son bienfaiteur. Mais petit à petit le doute s'installe dans l'esprit du jeune disciple, son mentor ne volerait-il pas les oeuvres de ses ouailles? Surtout que Clarke venait de lire devant des invités triés sur le volet son dernier roman qui ressemblait point par point à celui ébauché dans la tête d'Ernest? L'éditeur reconnaît lui-même que «La Maison du Vampire a mal vieilli» et que «sur le plan du style, on reprochera à l'auteur d'abuser des métaphores et de trop aimer les aphorismes et digressions pseudo-philosophiques dont certaines font sourire aujourd'hui.» On peut juste reconnaître à G.S. Viereck de savoir ménager un certain suspense avec retournement final étonnant. En fait, cette réédition a pour quasi seul mérite de réhabiliter un auteur qui avait été traîné dans la boue par les autorités américaines, pendant la seconde guerre mondiale, simplement parce qu'il était allemand.

K.B.

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Bifrost n°36, octobre 2004.

La Maison du Vampire: «Reginald Clarke, écrivain célèbre, esthète, mécène et homme du monde, aime à s'entourer de jeunes artistes talentueux qu'il dit vouloir aider. Mais que penser de tous ceux qui ont déjà croisé sa route et qui ont tout perdu : inspiration, talent, et jusqu'au goût de vivre?» Si je reproduis infra le début du quatrième de couverture de ce petit livre, c'est parce que ce texte promotionnel pose le sujet du livre jusqu'à le déflorer complète ment. Ceci dit, même sans lire ce quatrième de couverture in extenso, la nature de Reginald Clarke ne fait aucun doute une fois passée la page 30 du récit: c'est un vampire, un vampire psychique qui se nourrit du talent de ses victimes et les laisse artistiquement exsangues. Si on en croit la préface de Jean Marigny, fort éclairante au demeurant, Reginald est le premier vampire psychique de l'histoire de la littérature. Ignorant tout du sujet, j'acquiesce, mais là où je ne suis plus le spécialiste Marigny c'est quand il met en parallèle le Dracula de Bram Stoker et La Maison du vampire de Viereck. A mes yeux, c'est mettre sur un pied d'égalité une sympathique Fiat 500 et une squalesque Ferrari... Après lecture des deux ouvrages (manque de bol pour l'équipe de La clef d'argent, je venais de relire Dracula), il est clair que le Bram Stoker reste encore aujourd'hui le mètre étalon de la littérature vampirique même des oeuvres de très haute tenue comme L'Aube écarlate de Lucius Shepard, La Vierge de glace de Marc Behm ou Les Morsures de l'aube de Tonino Benacquista, ne sont que des enjolivures post-modernes des bases jetées par Stoker. Quant au vampirisme psychique, c'est bel et bien L'Echiquier du mal de Dan Simmons qui s'impose comme LA référence. Malgré une traduction experte de Jean Marigny, La Maison du vampire est une curiosité désuète, en rien scandaleuse, mais qui n'a malheureusement pas les qualités littéraires du Dracula de Stoker, du Carmilla de Le Fanu et qui, surtout, échoue à posséder un centième de la verve du Portrait de Dorian Gray vers lequel il louche sans cesse. Pour acheter ce livre non disponible en librairie, le plus simple est encore de consulter le site de l'éditeur www.clef-argent.org, site sur lequel vous trouverez quelques raretés tout à fait dignes d'intérêt, dont du Clark Ashton Smith.

Cid Vicious

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Solarisn°150, été 2004.

La Maison du Vampire: Dans une brève introduction, le «vampirologue» émérite Jean Marigny présente une courte biographie de G. S. Viereck et nous révèle que La Maison du Vampire (titre original: The House of the Vampire) est l'un des premiers romans états-uniens qui traitent du vampire psychique. Ce dernier se distingue du vampire traditionnel car il ne boit pas le sang de ses victimes, mais se contente d'absorber leur énergie vitale. Cette forme de parasitisme permet au vampire psychique soit de prolonger sa vie tout en restant jeune, soit de posséder le corps de sa victime, processus que l'on peut qualifier plus ou moins de «réincarnation», ou soit de s'approprier le talent artistique ou littéraire d'autrui. Dans ce dernier cas, l'un des premiers exemples en est Reginald Clarke, vampire psychique dans La Maison du Vampire.
   Agissant à titre de mécène, Clarke accueille chez lui de jeunes auteurs. Il soutire directement de leur esprit des idées de romans, de pièces de théâtre et de poèmes dont il s'approprie la paternité. Lorsqu'il a terminé d'absorber les talents artistiques ou littéraires de ses victimes, Clarke les chasse de son existence et il les laisse dans un état proche de la dépression nerveuse. Le récit de Viereck raconte le destin de l'une des victimes, Ernest Fielding, jeune romancier, qui est ainsi dépouillé d'une pièce de théâtre et d'un roman dont chaque ligne a été soigneusement écrite en pensée mais jamais couchée sur papier. Mis au courant du pouvoir maléfique de son aîné, Ernest se révolte [...].
   Roman écrit en 1907, La Maison du Vampire, est conçu selon un modèle manichéen [...]. Homme du monde admiré de ses pairs, musicien à ses heures, maître de la dialectique, Reginald Clarke n'en demeure pas moins un monstre. L'auteur révèle progressivement la diabolique personnalité de son personnage. Son vampire est un mégalomane égocentrique, sans remords ni conscience.
   Sur le plan du style, malgré un foisonnement d'épithètes, on se surprend à sourire devant certaines réflexions des personnages. Par exemple, cette remarque à saveur mi-culinaire mi-littéraire du protagoniste: «Oui, ajoute Reginald, nous sommes ce que nous mangeons et ce que nos ancêtres ont mangé avant nous. Je mets le manque de fraîcheur de la poésie américaine sur le compte des galettes de nos ancêtres puritains. (p.88)» On pourra ressentir un certain agacement face à la sensiblerie mièvre des personnages mais, au risque de me répéter, n'oublions pas que le récit a été écrit en 1907! Une émotion palpable se dégage des mouvements de l'âme d'Ernest Fielding et malgré un sentimentalisme suranné, le lecteur se laisse prendre au jeu. Comme le dit Jean Marigny, «tout cela confère au roman un charme un peu désuet qui n'est pas désagréable».

Estelle Girard

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Fantastinet.com, août 2004.

   Le Codex Atlanticus 15: Anthologie annuelle des éditions La Clef d'Argent, le Codex Atlanticus nous permet de découvrir un fantastique plutôt noir, et que l'on a pas l'habitude de lire habituellement dans les étalages de nos libraires... Fantastique qui fleurte avec la SF notamment avec Les Trois Livreurs ou encore Saturne. Les auteurs sont en règle générale peu ou pas connu du grand public et c'est certainement un très bon moyen de découvrir de nouveaux noms, pour les fans du genre plutôt car les textes semblent trop "dur" ou "spéciaux" pour permettre à une personne débutant dans ces lectures de s'y retrouver. Un reproche, si l'on peut dire cela comme ça, est la sobriété des illustrations de couverture et intérieures : un peu de couleur attirerait un peu plus l'oeil... La dernière partie du Codex Atlanticus est un article sur la prétendu découverte d'un texte de Howard Phillips Lovecraft ; article qui a l'avantage de condenser, de manière quasi-exhaustive, les raisons qui poussent à douter de la réelle existence d'un texte, qui, s'il s'avérait existant, serait un évènement majeur dans l'histoire du fantastique. Pour résumer, cette anthologie reste néanmoins réservé à un public déjà fan du genre...

Allan Dujiperou

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Solaris, juillet 2004.

   Le Codex Atlanticus 15: Anthologie fantastique annuelle de qualité professionnelle éditée par La Clef d'argent. On notera une réédition et un texte de présentation de Marcel Béalu. 


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Otrante n°15, printemps 2004. 

La Maison du Vampire:   Où vampire et Génie ne font qu'un. Les amateurs du genre seront reconnaissants à Jean Marigny d'avoir sauvé de l'oubli ce court roman, La Maison du Vampire, contribution de G.S. Viereck, au titanesque corpus vampirique. Son auteur est peu connu (boudé par le public et la critique, peut-être en raisons d'affinités avec le 3ème Reich), et le texte qui n'a été redécouvert que récemment aux États-Unis, est totalement inédit en France (bien que datant de 1907). Le titre (House of the Vampire) n'est pas un leurre: il s'agit bien d'une histoire de vampire, mais de vampire psychique, et non pas «physique». Et, Clarke, le vampire de l'histoire, a bien plus à voir avec Lord Henry Wotton du Portrait de Dorian Gray, qu'avec Dracula. Il n'en est pas moins un monstre: «La main invisible qui frappe dans l'obscurité est certainement plus effrayante qu'un ennemi que l'on peut voir» (p.79). Sous les auspices du mentor, ce «caméléon» (p.77), est un suceur d'âmes, d'âmes artistiques en priorité, car c'est la pensée, l'inspiration, qu'il va puiser de préférence chez ceux qu'il héberge plutôt que dans les sphères... La statut de l'artiste (de l'écrivain, en particulier), son rapport au monde, sa place dans le monde, sont les questions ici largement abordées, questions de nature hiérarchique: «La création est une prérogative divine. La re-création, infiniment plus merveilleuse que le simple fait de faire naître quelque chose, est la prérogative du poète» (p.26). L'art et le religieux sont constamment sollicités, constamment affrontés, dans le récit: l'art et sa finalité subversive, l'art qui vampirise l'artiste, l'art, nouvelle idole qui supplante Dieu... Un roman très Fin-de-siècle donc, où la parenté avec Wilde ne concerne pas uniquement l'atmosphère des salons littéraires de dandys manipulateurs, mais le style même: J. Marigny le fait, à juste titre, remarquer dans la préface, l'auteur voue un amour immodéré aux aphorismes, aux sentences sur l'amour, la vie et l'art. un roman au charme quelque peu désuet, mais qu'il faut lire pour la vision «moderne» du vampire qu'il exploite.

Elisabeth Badoules

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Underground Society, août 2004.

  Le Codex Atlanticus 15: Rare sont les revues de SF à sortir annuellement en France, capable de présenter des auteurs de talent. C'est le cas pour certains d'entre eux comme Anne Morin pour "L'Allée", Philippe Vidal avec "Visite" qui est certainement ma nouvelle préfèrée, "Le Royaume Des Heureux" de Frédérique Le Romancer et "Saturne" de Christophe Lartas. On oubliera pas Krotz Strüder et Denis Moirat qui avec un peu plus d'audace dans leurs nouvelles auraient certainement réussit à nous accrocher... Ou bien Michel Rozenberg et Liliane Gray, qui même s'ils ne révolutionnent pas le genre, ont carrément des prédispositions à créer des histoires captivantes et envoûtantes. C'est presque dommage que le cinéma Français n'est pas une production fantastique, car des histoires comme ont tout le potentiel pour être adapté au cinéma... Fans d'anthologies SF ou fantastiques, et que la lecture de grands romans vous barbe, je ne serais que vous conseiller cette anthologie de luxe. De plus, pour inviter chaque lecteur à faire du "Codex Atlanticus" une revue exceptionnelle, tout les numéros sortent uniquement à chaque solstice d'été. A découvrir.

Philippe Duarte

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Calliope n°HS spécial vammpires, juillet 2004.

   [...] Coté littérature, La Maison du Vampire de G.S. Viereck (La Clef d'Argent) est la traduction d'un roman de fantastique ancien (il a été écrit au début du XXe siècle) qui explore le vampirisme psychique, un thème passionnant car souvent traité, comme c'est ici le cas, de manière nettement plus subtile que le vampirisme sanglant. [...]

Johan Scipion

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Revue des Lettres Modernes 2004.

   Espace et Temps dans l'oeuvre de Jules Verne, de Lionel Dupuy: Particulièrement intéressant pour l'analyse de la structure temporelle du roman, les rapports entre temps et espace en général étant traités d'une façon par trop hâtive.

V.D.

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Mes Imaginaires, février 2004.

La Maison du Vampire:   Ernest Fielding, jeune écrivain ambitieux, est fasciné par Reginald Clarke, comme le furent avant lui le peintre Ethel Brandenbourg et Abel Felton, jeune garçon talentueux. Mais alors que ceux-ci ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes, le génie de Reginald Clarke brille plus que jamais sur New York et domine le monde artistique et culturel de ce début de 20ème siècle. Tout admiratif qu'il est, Fielding n'en est pas moins extrêmement surpris quand il entend Clarke lire sa nouvelle pièce de théâtre qui est exactement celle qu'il a mentalement écrit. Avec l'aide d'Ethel Brandenbourg, le jeune écrivain comprend peu à peu que Clarke appartient à cette sorte de vampires que l'on dit psychiques : il peut absorber l'énergie créatrice d'autrui. Ce texte de 1907 trouve ici sa première traduction française grâce à l'heureuse initiative de Jean Marigny, notre grand spécialiste ès vampires. Non seulement il fait date en matière de vampires psychiques (thème relativement peu abordé en littérature comme au cinéma), mais il se lit de plus avec plaisir, même s'il peut paraître daté sur certains points (la grandiloquence du ton, les relations amoureuses entre les personnages...). L'angoisse du jeune Fielding n'en est pas moins poignante et crédible car Viereck sait manier les accents du doute et les arcannes de la peur. Ses tentatives désespérées pour retrouver son intégrité intellectuelle et sauver son ami ont le charme envoûtant des causes perdues d'avance, auxquelles on croit pourtant. Une lecture agréable fleurant bon le passé et le maléfice.

Sandrine Brugot Maillard

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Mauvais Genres, février 2004.

La Maison du Vampire:   Ernest Fielding, qui ambitionne de devenir écrivain, a été pris sous la coupe de Reginald Clarke, auteur célèbre, mécène et homme du monde. Il aime s'entourer de jeunes artistes, ce qui est tout à son honneur. Seulement au cours d'une soirée, Fielding entend avec stupeur Clarke déclamer son nouveau roman, un texte que Fielding a en tête mais n'a pas encore écrit. Et comble de stupéfaction, Clarke affirme en être l'auteur. Bizarre pense Fielding. Il fait la connaissance de Ethel Brandenbourg, ex maîtresse de Clarke. Celle-ci le met en garde contre son mentor. Mais peut-être est-il trop tard.
Cette histoire de vampire, écrite en 1907, nous change des textes sanguinolents qui sont souvent rattachés à ce thème récurrent et toujours passionnant. G.S. Viereck, écrivain américain d'origine allemande, nous propulse dans un univers psychique. L'être humain absorbant la pensée de ses concitoyens, mais pas n'importe lesquels, afin de s'approprier l'imaginaire, l'intelligence, la culture d'une personne, de digérer ce qu'il vient d'absorber et de n'en laisser qu'une enveloppe intellectuelle vide. Parfois un peu long dans les digressions, mais incitant à la réflexion.

Paul Maugendre

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Atemporel, Janvier 2004.

La Maison du Vampire:   Préfacé par Jean Marigny, traducteur du livre et spécialiste de la littérature vampirique, La maison du vampire est un remarquable roman fantastique exhumé par les Editions de la Clef d'Argent (un petit éditeur franc-comtois qui mérite à être connue). George Sylvester Viereck (1884-1962) y développe une histoire très bien ficelée autour du thème du vampire dit "psychique". L'ouvrage est présenté sur un papier de très bonne qualité, agréable à feuilleter, mais l'on regrettera la qualité de la couverture : - illustration un peu trop sommaire, dans un style du début 20e, les fans du jeu de rôle Maléfices apprécieront. - papier non glacé, épais mais quelque peu fragile dans les sacs à dos. Nous attendons avec impatience l'anthologie fantastique que devrait publier cette même maison d'édition dans le courant de l'année.

Laurent Delin
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