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Cette page contient notre dossier de presse pour l'année 2005. Dossier de presse de l'année: 1987, 1988, 1989, 1990, 1991, 1992, 1995, 1996, 1997, 1998, 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021, 2022, 2023, 2024. |
Centre Presse, 28 décembre
2005.
Rodez, Aveyron.
Rural dans l'âme, Jonas Lenn a quitté sa Sarthe natale en 2003 pour s 'installer en Aveyron où il a trouvé, dit-il, un cadre de vie en accord avec ses aspirations et propice à son inspiration. Auteur professionnel depuis une dizaine d'années, il s'est d'abord cantonné à l'écriture d'une cinquantaine de nouvelles (histoires courtes) où, dit-il «je me suis fait la plume», avant d'aborder des textes plus longs. Ses domaines de prédilection: la science-fiction et le polar. La Spirale de Lug paru aux éditions de la Clef d'Argent en mai 2005 est son premier roman. Il ne délaisse pas pour autant les textes courts, puisque «la Ferme Enchantée», une nouvelle aux préoccupations écologiques, figure dans l'ouvrage collectif Moissons Futures paru aux éditions de la Découverte en octobre 2005. La publication de deux nouveaux romans est d'ores et déjà programmée pour le premier semestre 2006.
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«Dole est une ville propice à la littérature
fantastique».
Rencontre avec Philippe Gindre, le co-fondateur des éditions
de littérature fantastique La Clef d'Argent. Avec son ami Christian
Hibon, il narre les aventures de John Coolter et Isidore Quincampoix, les
investigateurs de l'Institut d'Ethnocosmologie Appliquée de Dole
(IEA).
Que font les enquêteurs de l'IEA?
Un peu à la manière des chasseurs de spectres
du film SOS Fantômes, ils sont amenés à analyser les
phénomènes paranormaux auxquels ils sont confrontés.
Citons parmi tant d'autres le Four Réfrigérant, ou le Poltergeist
Portatif, un esprit frappeur qui loge dans les portes d'entrées
et se charge de vous débarrasser des visiteurs importuns!
S'il était installé à Dole, où
se situerait l'Institut?
Nous nous sommes souvent posé la question, sans
jamais vraiment parvenir à y répondre. On peut imaginer par
exemple qu'il se situe au 24 de l'avenue Georges Pompidou, un numéro
qui n'existe pas encore (la numérotation sur place passe du 22 au
26), situé non loin du siège des éditions La Clef
d'Argent. Mais on peut supposer aussi qu'il occupe l'emplacement d'un bâtiment
existant, comme la M.J.C ou la Salle des Fêtes. À chaque lecteur
d'imaginer à sa guise son emplacement!
Quelles énigmes ont eu lieu ici?
C'est L'Affaire Bellocq qui, jusqu'à présent,
a le plus utilisé les ressources inépuisables que Dole peut
offrir en la matière. Citons une course-poursuite en Simca 5 à
travers les rues de la vieille ville, et qui se termine par un carambolage
dans la côté de la Bedugue. Ou l'assaut contre le laboratoire
souterrain de l'infâme Professeur Bellocq, situé sous l'actuel
emplacement du rond-point du Pont de la Corniche. Mais dans la plupart
des récits, Dole est présente, même en arrière-plan.
Lorsqu'il s'agit de faire le point, de s'accorder un peu de repos entre
deux missions, les enquêteurs se retrouvent généralement
au bar de l'Institut et sirotent, qui un café, qui un whisky, en
écoutant le carillon de la Collégiale égrener les
quarts d'heure.
Pourquoi avoir basé l'IEA à Dole?
Parce que j'y vivais, tout simplement, et que j'avais
chaque jour sous les yeux le décor, grandeur nature, des aventures
de Coolter et Quincampoix. Mais aussi parce que Dole a su conserver intacts
de nombreux témoignagnes de son passé architectural, propices
aux genres de récits que nous écrivons.
À quand de nouvelles aventures?
L'écrivain dolois Pierre Gemme emmène en
ce moment même Coolter et Quincampoix en Laponie dans un récit
intitulé pour l'instant Sur la piste des Tunturis. Quant au réalisateur
dolois Sebastián Zurita il projette de tourner à Dole, dans
les mois qui viennent, un court-métrage
adapté de L'Affaire Bellocq.
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InterCDI n°198, novembre/décembre
2005.
En relisant Jules Verne: Cette année Jules Verne, qui doit s'achever en apothéose par le colloque de Nantes, a vu la publication d'une foultitude d'ouvrages, des meilleurs et des plus informés, aux niaiseries commises par le nègre d'un acteur médiatique. Cet ouvrage-ci s'intéresse à quelques-uns des romans de Verne et en fait une analyse sérieuse, bien documentée, pour tout dire «pédagogique». Je ne suis pas toujours d'accord sur tout, mais c'est un travail sérieux sur cinq oeuvres majeures de Verne.
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Solaris, novembre 2005.
La Spirale de Lug: La rumeur courait: Coolter et Quincampoix, les infatigables investigateurs de l'étrange, n'étaient plus de ce monde. Mais ils n'étaient pas partis très loin; les revoici dans ce qui est le premier roman de Jonas Lenn, qui a publié une quarantaine de nouvelles dans des revues comme Faëries, Galaxies, Emblèmes, etc.
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La Voix du Jura n°3177,
13 octobre 2005.
L'aventure fantastique d'une association éditrice
sur le net.
Née de l'initiative d'une bande de copains férus
de récits fantastiques, La Clef d'Argent est une association d'édition
installée dans le Jura depuis dix-huit ans déjà. Ainsi
nommée en hommage à I'auteur américain Howard
Phillips Lovecraft, dont les travaux sont devenus une référence
dans l'univers de l'écriture fantastique, et en clin d'oeil à
sa nouvelle «The Silver Key» parue en 1928.
Créée en 1987, l'association avait pour
objectif de faire connaître à un large public la littérature
fantastique, souvent méconnue, par la publication d'une brochure.
Ce qui fut fait avec les moyens du bord au départ, au gré
du temps et des photocopies, s'est développé a plus grande
échelle au fil des années. Tout en multipliant ses activités
et sans pour autant sortir de l'univers imaginaire et pourtant réaliste
qu'est le fantastique, La Clef d'argent est aujourd'hui reconnue dans le
monde des fans du genre au niveau national et même international.
Ainsi depuis 1990 la maison d'édition publie une anthologie périodique
consacrée à la nouvelle: Le Codex Atlanticus.
Cette publication est ainsi nommée en référence aux
ouvrages anciens sur lesquels étaient transcrites les connaissances
tels des écrins mystérieux desquels s'échappaient
des histoires extraordinaires. Consacré essentiellement à
la création contemporaine, Le Codex Atlanticus
propose en parallèle des rééditions commentées
de textes anciens souvent mal connus ainsi que des textes classiques écrits
par les maîtres du genre tels H.P. Lovecraft
(1890-1937), Théo Varlet (1878-1936), ou
Jean
Richepin (1849-1946).
Sur internet. Mais l'activité de la Clef
d'Argent ne s'arrête pas là. Depuis sa création elle
a publié de nombreux ouvrages sous différents formats et
différents styles. Elle édite des romans bien sûr mais
aussi des essais littéraires comme par exemple En relisant Jules
Vernes de Lionel Dupuy qui s'applique à décortiquer l'oeuvre
d'un maître français du fantastique et qui a reçu le
prix spécial du jury 2005 aux journées du livre d'Orthez.
Mais La Clef d'Argent publie également des recueils de poèmes
comme ceux en prose de Clark Ashton Smith ainsi que des dessins et documents
sonores disponibles sur son site internet. La Clef d'Argent est aussi à
l'origine de plusieurs collections dont Ténèbres et compagnie
qui propose, en hommage aux publications fantastiques du milieu du siècle
dernier, de petits formats contant les «investigations métapsychiques»
de deux héros et de leurs collègues et qui compte actuellement
sept volumes. L'association La Clef d'Argent couvre donc tout l'univers
littéraire du fantastique et s'adresse ainsi à la fois aux
amateurs et aux novices. Tout en ayant gardé son caractère
associatif et surtout passionné l'association s'attache à
poursuivre ses objectifs premiers en proposant des publications régulières.
La Clef d'Argent diffuse ses publications essentiellement par Internet
soit sur son site www.clef-argent.org,
soit sur les sites de librairies en ligne et est également présente
sur les bases de données libraire. Le mystère reste donc
accessible a tous.
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fantastinet.com, octobre 2005.
La Spirale de Lug: J'ai eu à
la lecture des premières pages, un arrière petit goût
de déjà vu... Rien à voir avec du plagiat, mais nous
retrouvons l'ambiance d'une autre grande série policière
j'ai nommé le Poulpe. Hormis cette manière d'enquêter,
aux frontières de la loi, le goût pour les bières n'est
pas sans rappeler le grand échalas. La similitude s'arrête
là... Nous sommes bien en présence d'une oeuvre fricotant
avec le fantastique - je dis fricotant, car je n'ai pas vu de preuves flagrantes
du côté fantastique de l'oeuvre, mais peut-être dans
la suite déjà prévue, mon sentiment ne s'en trouvera
que plus renforcé - où la volonté de connaissance
à entraîné la mort du chercheur.
L'enquête nous mènera à proximité
des sectes et autres cliques nazis...
Le style est dynamique, l'action bien dosée et
l'humour savamment distillé.
Les illustrations qui composent la couverture et l'intérieur,
donne à l'ensemble un aspect «vieillot» bien agréable
et si la dernière fois que j'ai critiqué une parution Clef
d'Argent en disant que la couleur aurait été bienvenue, et
bien dans ce cas, restez ainsi ;)
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Khimairan°4,
octobre-décembre 2005.
Outre leur très bon recueil périodique intitulé
Le
Codex Atlanticus, les éditions de la Clef d'Argent ont ouvert
deux collections, vouées à des enquêtes autour de faits
pour le moins mystérieux. John Coolter et
Isidore Quincampoix «les infatigables investigateurs métapsychiques
de l'Institut d'Ethnocosmologie Appliqué de Dole (Jura)»,
sévissent depuis leur première apparition, en 1999, sous
les plumes de Christian Hibon et
Philippe
Gindre. Sept ouvrages ont déjà été commis
dont le dernier, La Spirale de Lug est signé
Jonas Lenn. Une série qui symbolise parfaitement le thème
du présent dossier. Avis aux amateurs: la collection Ténèbres
et Cie est ouverte aux plumes avides d'enrichir son univers...
Un peu moins axée sur le Fantastique, mais baignant
dans une atmosphère toute proche, Le Club
Diogène a pour cadre le Paris de la fin du XIXe siècle.
Les membres de ce club s'immiscent par ennui dans des affaires pour le
moins particulière. Des sept ouvrages programmés, le deuxième,
Vilaines
Romances est paru tout récemment.* Fait notable, les deux auteurs,
Stéphane
Mouret et Jérôme Sorre, ont prévu de faire vieillir
leurs héros au fil des histoires. Pour les amoureux d'ambiance burlesque
et fin de siècle.
*Note du maîtrentoileur:
pas tout à fait! mais nous y travaillons.
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Parchemins & Traverses, 23 septembre 2005.
La Spirale de Lug: Quand vous
mettrez le doigt dans la Spirale de Lug, faites bien attention, vous pourriez
bien vous amuser plus que vous ne le pensiez. Foin des ennuyeux Holmes
et Watson, et place à Cooler et Quincampoix ! Tout y est... mais
délicieusement décalé et, en fin de compte, on sent
bien que l'auteur est juste là, juste derrière la page, à
partager ce plaisir avec vous.
Pourtant, quoi de plus classique que cette histoire :
un meurtre. La victime ? Un curé de campagne... pas très
catholique tout de même et, accessoirement, ami du « héros
», enfin, de l'un d'eux, et, aussitôt, on enclenche sur toutes
les ficelles du genre. Le petit bout de papier brûlé ? essentielle
pièce à conviction ?, le neveu bizarre, la femme de ménage
tellement banale, le voisin fouineur, le libraire et son arrière-boutique,
l'ami qui revient de loin ? de certainement beaucoup plus loin que quiconque
pourrait le penser ? puis l'inévitable complot, à tiroirs,
comme il se doit... et un chat, bien entendu, qui donne tout de suite un
petit air énigmatique à l'affaire... le tout arrosé
de l'exacte dose d'irrationnel et de la bière juste adéquate
auprès du billard juste adéquat. Il n'est pas jusqu'aux illustrations,
un brin obsolètes, qui ajoutent une touche parfaitement appropriée
à l'ensemble. La couverture un peu brouillonne ne suit pas, dommage...
Enfin, le petit plus : les références constantes
de l'auteur à un solide bagage culturel qui, dans le contexte, sont
encore plus drôles.
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La Rune du Web, septembre 2005.
La Spirale de Lug: Voici le 7eme livre de la Serie Ténébres & cie! Merveilleuse aventure policière avec nos deux amis Coolter et Quincampoix. Nous voici sur l'enquête de la mort d'un Abbé! Entre doutes et mystères noirs, nos deux amis partent à l'aventure! Avec un coup de stylo très fluide, Jonas Lenn nous amene dans ce monde. Une fois qu'on a commencé à lire, on veut connaitre la fin mais même à la fin, on veut lire la suite. Un très bon livre. Vivement la suite...
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Les Chroniques de l'Imaginaire, 13 septembre 2005.
La Maison du Vampire: Réginald
Clarke est un brillant écrivain. Sa célébrité
mais surtout son charisme, attirent les jeunes artistes avides de ses conseils.
Ernest Fielding n'échappe pas à la règle.
Lorsque son mentor lui propose une chambre dans son antre,
c'est avec enthousiasme que le jeune romancier accepte, même si certaines
rumeurs s'interrogent sur le talent et l'inspiration qu'ont perdu ceux
qui ont croisé le chemin du célèbre écrivain.
Et quand Clarke lit devant un petit comité choisi
une pièce de théâtre, Ernest constate avec stupéfaction
qu'il s'agit de l'idée à laquelle il pensait depuis plusieurs
semaine. Ethel Brandenbourg, l'ancienne maîtresse de Réginald,
est peut-être la seule à pouvoir comprendre et aider Fielding.
La Chambre du Vampire est un classique de la littérature
du XXème siècle qui est pourtant resté longtemps inconnu.
C'est le premier roman qui aborde le thème du vampire psychique.
Et comme le dit si bien Jean Marigny, spécialiste de ces créatures
de la littérature, mais aussi traducteur de cet ouvrage : Toutes
proportions gardées, George Sylvester Viereck présente un
équivalent du vampire traditionnel grâce à La Maison
du Vampire.
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MesImaginaires.com, août 2005.
La Spirale de Lug: Un curé des plus iconoclastes vient d'être assassiné. L'inspecteur Bardet, chargé de l'enquête, fait appel à John Coolter et Isidore Quincampoix. Les deux investigateurs de l'étrange se rendent sur place, dans la Sarthe. Après inspection de la bibliothèque du père Wallace, ils partent rapidement sur les traces des géants antédiluviens habitant aujourd'hui encore des mondes parallèles. Coolter et Quincampoix n'en sont pas à leur première enquête. L'Anglais loquace et le Français à lunettes sont tous deux membres de l'Institut d'Ethnocosmologie Appliquée qui a pour vocation " l'investigation rationnelle des phénomènes paranormaux liés aux diverses représentations cosmologiques humaines (hantises, mythimages, Chipougnes, abstractions mythogénétiques, attracteurs étranges, etc.)". Si vous voulez en savoir plus sur ce célèbre institut, rendez-vous sur http://iea.free.fr/ : on s'y croirait ! Ainsi découvrirez-vous le transchronoscope mis au point par Raphaël Perronnet et l'étonnant Bambin Glossolale de Marlivaux qui parlait couramment seize langues, dès l'âge de six mois. Heureusement pour le commun des mortels passionné d'occulte et autres phénomènes étranges, les éditions La Clef d'Argent ont décidé de rendre publiques les enquêtes de l'I.E.A. sous la plume de Philippe Gindre, Christian Hibon, et aujourd'hui Jonas Lenn (qui a déjà pris en main le destin des deux enquêteurs pour une nouvelle du recueil Bienvenue à l'I.E.A.). L'écriture, à la fois désuète et dynamique, recourt aux situations les plus classiquement rocambolesques et aux tournures qui fleurent bon autrefois ("Nous sommes faits ! glapit Quincampoix"). Le lecteur est ainsi transporté dans un feuilleton de l'étrange qui se décline selon les codes du genre. Pas de surprise donc, mais une lecture très plaisante, truffée de références littéraires (à Tolkien, Lovecraft, Arsène Lupin) et d'érudition au service d'un agréable divertissement qui constitue, après de nombreuses nouvelles, la première incursion de l'auteur dans le domaine du romanesque.
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Scifi-universe.com, août 2005.
La Maison du Vampire: Ernest
Fielding, jeune poète talentueux, désire devenir le nouvel
auteur en vogue. Quelle n'est pas sa joie quand il devient la pupille du
célèbre écrivain Reginald Clarke et qu'il est invité
par ce dernier à vivre dans sa maison. Cependant Ernest n'est pas
au bout de ses peines puisqu'il va vite se rendre compte qu'une chose indicible
est en train de lui arriver. Peu à peu ce dernier va être
en prise à une singulière maladie des nerfs et grâce
à sa rencontre fortuite avec la gracieuse Ethel Brandenbourg (l'ancienne
maîtresse de Clarke) ; le jeune Feilding va se rendre compte de l'immuable
danger dont il est victime. Progressivement Reginald Clarke perdra à
ses yeux son immense pouvoir de séduction et une lutte des plus
acharnée se livrera dans La Maison du Vampire.
Ecrit en 1907 par Georges S. Viereck, ce court roman
est une oeuvre romantique pourvue d'une trame des plus terrifiante. Qu'est
qui pourrait être plus abominable que de perdre son énergie
créatrice et sa personnalité ? Finir comme une coquille vide
sans âme et sans souvenirs ? Rien ! Traduit par Jean Marigny, spécialiste
du thème vampirique en littérature et grâce à
la majestueuse édition de La Clef d'Argent, les lecteurs et amateurs
de vampires vont enfin découvrir le premier roman qui traite du
vampire psychique. Un thème trop peu usité qu'on peut aussi
découvrir dans L'Echiquier du Mal de Dan Simmons.
Dans La Maison du Vampire tout commence innocemment.
Puis c'est grâce à la monter croissante d'une tension assez
forte qu'on va apprendre et ressentir, et cela à travers le regard
innocent du jeune Ernest Fielding, quels sont les dangers de fréquenter
une telle créature. Même si l'auteur aiguise notre curiosité
dans les premières pages du roman, grâce à ses descriptions
des pouvoirs psychiques de Reginald, c'est bien après l'apparition
de Ethel Brandenburg, qu'on pourrait qualifier de personnage révélateur,
qu'on subira les affres et l'indicible agonie de Fielding. On pourrait
aussi se poser énormément de questions sur le sens caché
de ce roman fantastique. Et surtout sur ce qu'a voulu nous faire ressentir
Georges S. Viereck. Comme par exemple la peur de perdre son identité
créatrice et de ne plus pouvoir créer des oeuvres artistiques
ou de même perdre sa personnalité dans les limbes obscures
du néant. Une peur qui doit être très dure à
gérer pour toute personne dotée de capacité créatrice.
La grande peur de tout artiste: perdre son inspiration. Le Vampire psychique
: Loin d'être une créature au goût prononcé pour
le sang humain, le vampire psychique vise plus haut que cette matière
organique qui nous fait vivre. Il vise notre esprit, notre âme. Bien
qu'assez proche du vampire classique, grâce à un charme hors
pair et à l'évident pouvoir de séduction qui l'aspire
à son entourage, le vampire psychique possède cette force
moral dés sa naissance et ne l'acquière pas après
sa mort. Toutefois c'est bien malgré lui qu'il utilise ce don obscur
qui devient vite une obsession. Peu à peu il ne peut s'empêcher
de l'utiliser et il en devient dépendant. Ce qui rejoint aussi le
besoin de sang dont souffrent les vampires classiques. Cet aspect vampirique
est très agréable à découvrir et il nous donne
à réfléchir sur le développement de notre personnalité.
Est-ce qu'il serait sage de croire que nous sommes tous en difinitive des
vampires psychiques?
En conclusion: d'une agréable légèreté
La Maison du Vampire est un roman plein de grâce romantique, d'une
sensibilité à fleur de page et d'une grande qualité
littéraire. On ne lit pas ce roman : on le ressent. Et d'ailleurs
de différentes manières. Premièrement grâce
à son récit et deuxièmement à la splendide
texture du papier. Un roman longtemps oublié qui devrait être
classé dans les grands moments de littérature fantastique.
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Les Chroniques de l'Imaginaire, 27 juillet 2005.
Bienvenue à l'I.E.A.!:Le
duo le plus connu de l'I.E.A. est bien celui formé par nos amis
John Coolter et Isidore Quincampoix, les infatigables enquêteurs
de l'étrange dont nous pouvons suivre les aventures les plus retentissantes
grâce à la collection Ténèbres et Cie des Editions
de la Clef d'Argent. Le recueil Bienvenue à l'I.E.A. est une petite
anthologie de morceaux choisis des péripéties qui ont pu
arriver aux deux stars (il n'y a pas d'autre mot). Cela va d'une rencontre
avec un Mastodonte à une porte déformant les propos de ceux
qui parlent devant elle, un problème de temps terrestre et même
un anniversaire plutôt macabre avec un invité surprise.
Philippe Gindre a recueilli ici plus des anecdotes que
réellement des nouvelles et grâce aux participants, qui sont
: Philippe Dougnier, Philippe Gontier, Jonas Lenn, Christian Hibon et le
maitre de cérémonie Philippe Gindre, nous font entrer dans
la vie de tous les jours des résidants de l'I.E.A..
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Atemporel.com, juillet 2005.
La Spirale de Lug: L'Histoire: John Coolter et Isidore Quincampoix sont deux investigateurs de l'I.E.A. (Institut d'Ethnocosmolgie Aplliquée). Coolter est déprimé. Son ami d'enfance, l'Abbé Buchanam, vient d'être assassiné.. Remis sur pieds par son ami Quincampoix, nos deux amis partent enquêter sur cette mort étrange dont l'existence dun trésor caché, comme à Rennes-le-Château, pourrait être la cause. * L'Avis: Une enquête étrange, historique, ésotérique et pleine d'humour. Jonas Lenn reprend ici la série Coolter et Quincampoix inaugurée par Philippe Gindre et Christian Hibon. Mise en page et finition soignées pour un roman exempt de coquilles. Une histoire facile à lire et pleine de clins d'oeil qui vaut vraiment votre lecture. On se laisse porter au fil des pages et des illustrations de Sylvain Chevalier. Bientôt la suite avec La Spirale de Lug : Captifs de Terroma. Nous attendons avec impatience !
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Les Chroniques de l'Imaginaire, 11 juillet 2005.
Correspondance (tome 2):
Coolter et Quincampoix, les infatigables enquêteurs de l'étrange,
ont décidé de se retirer du monde, tels les ermites, afin
de reprendre des forces suite à une enquête plutôt épuisante.
L'un croit trouver la paix de l'esprit dans une abbaye abandonnée
de Provence, l'autre dans un ancien monastère en Bourgogne.
L'éloignement leurs a permis d'entretenir une
correspondance fournie afin de rassurer l'autre sur la quiétude
et la sérénité de son ermitage. Au fur et à
mesure de leurs lettres, ils se racontent l'histoire du bâtiment
qu'ils habitent. Comment le pâtre éloignait les vipères
et les secrets de son miel violet pour l'un et la vie des moines de l'abbaye
pour l'autre. Jusqu'au moment ou leurs recherches vont aboutir sur des
découvertes de plus en plus étranges et surtout envahissantes
pour nos deux enquêteurs. Mais il faut lire le deuxième tome
de la correspondance entre John Coolter et Isidore Quincampoix pour savoir
ou vont les menés leurs recherches parrallère.
Roman écrit a quatre mains par les deux complices
des Editions de la Clef d'Argent, Philippe Gindre et Christian Hibon, les
«papas» de Coolter et Quincampoix. A la lecture de roman épistolaire
le lecteur se rend compte de l'amitié qui lie les deux enquêteurs
mais aussi de la complicité des deux auteurs.
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Les Chroniques de l'Imaginaire, 11 juillet 2005.
Correspondance (tome 2):
Coolter et Quincampoix sont toujours dans leur retraite qui se voulait
reposante pour le corps et l'esprit. Leur curiosité intellectuelle
les a poussé a faire des recherches sur leurs habitats mais les
esprits des anciens occupants des lieux sont toujours là.
Isidore Quincampoix, par maladresse, va écorcher
le mur de la cave et y découvrir une fresque étrange où
les genres se mélangent pour laisser apparaître des êtres
et des animaux étranges aux regards hallucinés tandis que
John Coolter, très friand d'opiacé va trouver des plantes
qui lui permettent, après ingestion, de faire un bond dans le passé
où il va voir ce qu'il n'aurai jamais dû voir.
Chacun de leur coté ils vont découvrir
le secret des moines et le lien qui unit leurs deux monastères mais
aussi d'autres lieux dans le monde qui servent de porte à cette
étrange congrégation religieuse et à leur culte peu
catholique.
Les deux compères, Christian Hibon et Philippe
Gindre, ont laissé une total liberté à leurs plumes
pour faire vivre aux infatigables enquêteurs de l'étrange
à travers ce roman épistolaire une aventure moyenâgeuse
où l'amitié qui lie l'anglais au français se voit
démultiplier par la distance physique et les dangers qu'ils encours
ne pouvant se protéger l'un l'autre comme ils le font habituellement.
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Les Chroniques de l'Imaginaire, 10 juillet 2005.
L'Affaire Bellocq:
Bellocq ! Bellocq serait vivant ! Impossible, totalement impossible ! Il
est mort carbonisé lors de son arrestation par Coolter et Quincampoix
pendant l'affaire de electro-chaton. Coolter et Quincampoix, les infatigables
enquêteurs de l'étrange ont vu son corps descendre pour son
ultime demeure il y a 5 ans.
Pourtant le légiste est formel, le doigt coupé
lors de la fuite des bandits qui ont saccagés le laboratoire est
celui de Bellocq. De même John Coolter le reconnaît par deux
fois lors de course poursuite entre le bandit les deux enquêteurs
de l'étrange. Pourtant le légiste tombe sur un os, visuellement
c'était bel et bien Bellocq qui se trouvait dans la voiture qui
a explosé en heurtant celle de Quincampoix mais le sang de ce corps
ne coagule pas et surtout ne contient aucun infime parcelle d'ADN ; C'est
humainement impossible pour l'homme de sciences qui a pourtant vu des cas
étrange au cours de sa carrière. Bellocq serait-il, comme
le phoenix, capable de renaître de ses cendres ?
Ce troisième tome des enquêteurs de l'étrange
frôle avec la sciences-fiction, au sens premier du terme bien que
s'appuyant sur l'actualité d'une célèbre brebis. Une
courte enquête mais digne d'un très bon polar.
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Les Chroniques de l'Imaginaire, 7 juillet 2005.
Une rencontre: John
Coolter et Isidore Quincampoix, les infatigables enquêteurs de l'étrange,
travaillent pour l'Institut d'Ethnocosmologie Appliquée (l'IEA).
Des enquêtes plus étranges les unes que les autres les ont
menés, par le biais de leurs popularisation par la presse, à
nous conter leurs aventures dans la collection Ténèbres &
Cie.
Ce premier tome (la collection en compte aujourd'hui
sept) les met face à face avec deux curieux qui veulent connaître
les circonstances de leur rencontre puis face au cas rarissime d'un bibliophile
aux goûts étranges. Ce n'est pas pour les livres en tant qu'objet
qu'il les collectionne ni pour le contenu de ceux-ci mais pour une toute
autre raison que nous pouvons qualifier de chromatologique.
Le charme désuet et franchouillard de Quincampoix
se délectant de vervaine-menthe et celuiÊso british de Coolter
sirotant des whisky hors de prix qu'il promène partout avec lui
dans sa topette vous ensorcellent dès les premières lignes
de ces deux (trop) courtes nouvelles.
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Les Chroniques de l'Imaginaire, 7 juillet 2005.
Albandon: Coolter
et Quincampoix, les infatigables enquêteurs de l'étrangeÊde
l'IEA, se retrouvent dans une bien étrange ville : Albandon.
Quincampoix était parti loin de tout pourÊse
ressourcer dans une petite maison entourée d'un jardin de curé
dans la ville d'Albandon. Mais l'étrangeté de celle-ci, et
surtout les bruits incongrus qui surviennent la nuit tombée, le
pousseÊà appeler Coolter, son coéquipier et néanmoins
ami. Coolter, moins poltron que le français, va mener l'enquête
en commençant par interroger les habitants d'Albandon, tous plus
monstrueux les uns que les autres, et visiter la ville et ses bâtiments
principaux pour finir par découvrir ce que cachent les mines et
surtout comment nos deux enquêteurs ont atterris dans cette ville
maudite.
Ce deuxième tome des aventures de Coolter et Quincampoix
nous permet de connaître un peu plus les caractères des deux
protagonistes et des expériences surnaturelles que mène l'IEA.
Cette fois-ci le décor est posé et le lecteur a le doigt
dans l'engrenage pour suivre les enquêtes menées de main de
maître par John Coolter et Isidore Quincampoix.
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Khimaira
n°3, juillet 2005.
[...] avec La Spirale de Lug [...] nous suivons avec bonheur l'enquête dans les milieux ésotériques sur fond de monde parallèle peuplé de géants des deux fins esprits que sont Coolter et Quincampoix. Le quatrième de couverture indique que le livre appartient au genre steampunk mais nous avouons avoir eu du mal à faire le lien si ce n'est une écriture enjouée et un univers rétro bien apprécié.
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Scifi-universe.com, juin 2005.
La Spirale de Lug: Un meurtre
de curé, une énigme ésotérique à résoudre;
ceci est exactement ce qu'il faut à nos deux infatigables investigateurs
métapsychiques pour les mettre en branle. Surtout quand la victime
se trouve être un ami de Coolter. Ce dernier poussé par une
irrésistible envie de découvrir ce sombre mystère
entraîne son collègue Quincampoix dans la Sarthe où
ils feront la connaissance de Gustav, jeune séminariste, qui se
trouve être la dernière personne à avoir vu la victime
vivante. De fil en aiguille, les deux compères découvriront
des mystères aussi palpitants les uns que les autres et finiront
par trouver la clef finale qui les conduira assez vite vers d'autres aventures.
La Spirale de Lug est le septième
volume des aventures de Coolter et Quincampoix. Publié aux éditions
La Clef d'Argent dans la collection Ténèbres et Cie, ce court
roman de 139 pages est le premier de l'auteur Jonas Lenn. Ce dernier est
plus connu des amateurs de fantastique par ses nombreuses nouvelles publiées
dans différentes revues. Cette collection Ténèbres
et Cie a pour but de nous faire découvrir les aventures de Coolter
et Quincampoix, membres de l'Institut d'Ethnocosmologie Appliquée
de Dole. Composée de courts romans ou de nouvelles cette collection,
assez atypique, existe depuis 1999 et a été créé
par Philippe Gindre en compagnie de Christian Hibon.
Jonas Lenn, déjà habitué aux personnages
de Coolter et Quincampoix car dans le sixième volume de leurs aventures
il avait déjà prêté sa plume à la collection
Ténèbres et Cie, reprend donc du service avec La
Spirale de Lug. Il nous livre un roman fort court de 139 pages avec
finesse et savoir faire. Finesse car la qualité de sa plume est
d'une légèreté admirable et savoir faire puisqu'il
réussit à décrire une intrigue forte qui doit malheureusement
se finir assez vite. Au niveau de sa représentation des personnages
principaux de l'histoire, l'auteur arrive assez vite à nous les
faire connaître. Et grâce à leur caractère assez
particulier Coolter et Quincampoix deviennent vite des personnages proches
des lecteurs. Leur complicité nous donne parfois à rire et
même si c'est la première fois que l'on découvre leurs
aventures (comme c'était le cas pour ma part) on se lie efficacement
à eux. Bon vivants et très humoristes Coolter et Quincampoix
prennent une place importante dans le récit de La
Spirale de Lug. Mais l'intrigue principale à la nature mystique
n'est pas remisée au second plan. Alors à la fin de notre
lecture on ressent comme un vide qu'on aimerait combler en lisant de ce
pas la suite de La Spirale de Lug.
La Spirale de Lug est aussi
un roman enchanteur puisqu'il nous fait nous évader du quotidien
car il contient un charme qu'on pourrait qualifier de désuet. Nous
pouvons délibérément associer les deux personnages
aux célèbres détectives Sherlock Holmes et John H.
Watson de par leur complicité et leur attitude. De plus au gré
de notre lecture nous découvrons les illustrations de Sylvain Chevalier
qui a su faire transparaître toute cette magie apportée par
Jonas Lenn.
En conclusion: La Spirale de Lug
est un roman qui se lit assez vite. Avec une bonne intrigue et des personnages
hauts en couleurs. Jonas Lenn réalise son ouvrage avec forte érudition
et nous fait découvrir le début d'une longue aventure au
caractère mystique très prononcé. On a hâte
de retrouver nos chers Coolter et Quincampoix pour en savoir un peu plus
sur le mystérieux royaume de Terroma.
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boojum-mag.net, juin 2005.
Masques dans le miroir: Près
de soixante ans après sa mort, l'oeuvre d'Howard Phillips Lovecraft
ne cesse encore de fasciner une majorité de lecteurs attirés
par la littérature fantastique. Pourtant l'homme de Providence,
modèle de discrétion par excellence, n'aura jamais de son
vivant cherché le succès. L'écriture étant
un art qui pour lui ne devait pas être un moyen de subsistance. Son
style plus proche de celui du siècle précédent que
de celui de ses contemporains s'alliait cependant à merveille avec
la thématique même de ses nouvelles.
Ainsi après Poe et bien avant Matheson, ou encore
King, Lovecraft allait marquer de manière indélébile
l'histoire de la littérature fantastique. Son univers cauchemardesque
peuplé de créatures indicibles n'a rien à envier dans
l'horreur à l'enfer de Dante. Baptisé par ses «apôtres»
mythe de Cthulhu, c'est avant tout sa cosmogonie qui aura marqué
l'attention des spécialistes. Pourtant l'essence même des
thèmes fantastiques classiques jalonnent ci et là l'oeuvre
de Lovecraft. Ainsi, avec cette étude, William Schnabel revient
sur un sujet mis en demeure jusqu'à présent chez Lovecraft,
le thème du double.
Cet aspect pourtant récurrent de la littérature
fantastique n'avait jamais été alors étudié
chez Lovecraft. En effet, seul l'univers lovecraftien avait centralisé
l'intérêt des lecteurs et spécialistes. Hors, avec
cet ouvrage, Schnabel met en lumière toute la prépondérance
du double chez Lovecraft à travers une démonstration brillante
et vigoureuse. Son étude corrélative de l'oeuvre lovecraftienne
permet de mettre en exergue tous les points reliant l'auteur et ses personnages.
Ainsi en décrivant les obsessions et les peurs enfouies de ses héros,
Lovecraft ne fait que dresser un propre autoportrait. La honte ancestrale,
la solitude, la décadence psychologique des protagonistes font sans
cesse écho à leur géniteur. En outre la nature double
même des personnages, le côté monstrueux latent qui
les possède donne une autre dimension à l'oeuvre du maître
de Providence. Ainsi comme l'explique Schnabel, en faisant passer ses personnages
pour des monstres et en se décrivant lui-même comme tel Lovecraft
au-delà de la folie accède ainsi à l'immortalité.
Avec Masques dans le miroir, regardez d'une autre façon
l'univers fantasmagorique d'un auteur décidément à
part.
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ActuSF.com, juin 2005.
La Spirale de Lug: Né
en 1967, Jonas Lenn se fait peu à peu une petite place au soleil
de la science-fiction française. Pour l'heure, il a essentiellement
disséminé ici et là une quarantaine de nouvelles pour
des revues et des anthologies comme Faëries, Galaxies, Emblème,
Détectives de l'impossible ou bien encore Passés recomposés.
En 2006, il publiera un recueil chez les toutes jeunes éditions
des Moutons Electriques. Des nouvelles qui lui ont valu en 1998 le prix
Infini et en 2002 le prix Imaginales. Avec La Spirale
de Lug, Jonas Lenn signe son premier roman en reprenant après
Philippe Gindre et Christian Hibon la suite des aventures de Coolter et
Quincampoix, les deux détectives de l'étrange.
Mystère et boule de gomme. Coolter et Quincampoix
ont une fois de plus une bien étrange affaire à résoudre.
Un vieil ami de Coolter est assassiné chez lui en pleine campagne.
Pensant dÔabord à un rôdeur, nos deux amis changent
rapidement d'avis. Le simple curé cachait en fait un homme érudit
qui aimait les lectures un peu particulières et mystérieuses,
avec un goût prononcé pour l'ésotérisme...
Classique et efficace. Les enquêtes policières
fantastiques sont souvent savoureuses. Un peu de mystère et d'action,
des personnages hauts en couleur, des déductions et des détails
qui tuent... on retrouve tous ces éléments de base dans le
roman de Jonas Lenn. Un roman plutôt classique dans son intrigue
mais assez agréable à lire. Sa plume fluide en fait une petite
récréation assez bienvenue qui en plus a le bon goût
de ne pas dépasser les 150 pages. Pas sûr qu'il ait été
aussi efficace en allongeant la sauce. Avec ce roman, Jonas Lenn n'est
pas encore au niveau de ses nouvelles. Néanmoins, ce premier pas
vers des formes plus longues est prometteur. A découvrir.
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Vient de paraître n°33,
juin 2005.
Supplément de la Revue du Livre en Pays de Loire
En relisant Jules Verne: L'auteur propose la relecture de cinq romans de J. Verne, tous inscrits dans le cadre des Voyages extraordinaires . Ces cinq analyses tentent d'apporter un éclairage nouveau ou complémentaire aux études précédentes, en mettant notamment l'accent sur les notions d'espace et de temps, de voyage initiatique, de rapport entre science et fantastique ou d'utopie.
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Noosfere, 1er juin 2005.
La Spirale de Lug: Coolter et Quincampoix sont deux personnages créés par Philippe Gindre et Christian Hibon. Après avoir signé les premiers tomes de la série (cinq en tout), ils ont prêté leurs créatures à d'autres auteurs, d'abord dans le cadre d'une anthologie, Bienvenue à l'I.E.A.!, et maintenant pour un court roman de Jonas Lenn (par ailleurs présent dans l'anthologie), La Spirale de Lug. Tout commence par l'assassinat d'un curé de campagne, ami de longue date de Coolter, et homme haut en couleurs. Arrivés sur place, dans le Haut-Maine (en Sarthe), les deux enquêteurs constatent l'intérêt du prêtre pour tout ce qui a trait aux géants et à certaines théories de mondes parallèles. C'est dans cette direction qu'ils vont orienter leurs recherches, qui les mèneront notamment du côté du Mans, pour y croiser la route de personnages peu fréquentables. Il s'exhale de ce roman un délicieux charme suranné, lié à la personnalité des deux amis, très britishs, à leurs expressions, et à la langue rétro et chantante de Jonas Lenn. Cette ambiance n'est pas le moindre des atouts de La Spirale de Lug, dont l'intrigue, intéressante, souffre d'être coupée brutalement. Le livre s'achève en effet un peu rapidement, nous laissant dans l'expectative quant à la véracité des hypothèses Ñ a priori farfelues, mais provenant de membres éminents de l'Institut d'Ethnocosmologie Appliquée, le sont-elles vraiment? Ñ émises par Coolter et Quincampoix. Ce point mis à part, le lecteur amateur d'humour décalé et de références culturelles (Kierkegaard, Lovecraft, Châteaubriand sont convoqués) saura goûter à leur juste valeur ces pages finement ciselées. Et attendra avec impatience le tome suivant, déjà annoncé et intitulé Captifs de Terroma.
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Centre Régional du Livre de Franche-Comté, juin 2005.
La Spirale de Lug: Quand
on considère sur une carte les concentrations de noms dérivés
de celui de Lug ou de celui de Lusine, on constate que leur succession
dessine, sur le sol de France, des courbes concentriques; et si l'on tente
de relever le dessin de ces courbes, il apparaît qu'elles ne sont
pas, en réalité, concentriques mais appartiennent à
une spirale.
Il plaira sans doute, aux plus assidus des lecteurs,
de vérifier cette information d'une extrême importance, car
si spirale il y a, celle-ci conduit peut-être à Terroma, un
monde parallèle peuplé de géants. Est-ce parce qu'il
connaissait le secret de ce passage que l'abbé W. Buchanam a été
assassiné? Coolter et Quincampoix, les deux enquêteurs de
l'Institut d'Ethnocosmologie Appliquée de Dole, aux investigations
desquels, la Clef d'Argent a déjà consacré 6 volumes,
mènent l'enquête dans la Sarthe. Un récit entre fantastique
et complot politique qui ravira parmi les anciens lecteurs de Fantomette,
tous ceux qui ont depuis élevé sensiblement leur niveau de
langue.
Une suite est prévue, sous le nom Captifs de
Terroma, chez le même éditeur.
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Centre Régional du Livre de Franche-Comté, juin 2005.
En relisant Jules Verne: Cinq études
sont réunies dans ce livre, toutes centrées sur des romans
appartenant au corpus des Voyages extraordinaires : Voyage au centre de
la terre, Le Tour du monde en 80 jours, Le Château des Carpathes,
Vingt mille lieues sous les mers, L'ële mystérieuse. Le livre
dresse un panorama des connaissances dans le domaine des sciences et des
techniques à l'époque de Jules Verne.
L'auteur, diplômé (entre autres) en écologie
humaine, privilégie une approche transdisciplinaire. Il souligne
la difficulté d'habiter à laquelle sont confrontés
les héros de Jules Verne au cours de leurs aventures et bien entendu,
s'attarde sur la question du rapport temps/espace, omniprésente
dans ces romans.
L'écologie humaine est concernée au plus
haut point par un défi très actuel auquel ne cessaient de
se confronter les personnages de Jules Verne: comment tirer subsistance
de la nature, comment habiter de nouveaux espaces sans détruire
l'environnement.
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Les Chroniques de l'Imaginaire mai 2005.
La Spirale de Lug: John Coolter
et Isidore Quincampoix, les infatiguables investigateurs métapsychiques
sont de retour. Jonas Lenn a repris le flambeau pour leur faire vivre une
enquête aux frontières des mondes. Ce qui les ramène
au devant de la scène? Le meurtre d'un curé de campagne,
vieil ami de Coolter. Apprennant le décès de son ami, Coolter
entraîne Quincampoix dans la Sarthe afin d'élucider cet étrange
assassinat. Sur place les attend Gustav, jeune séminariste allemand
et protégé du curé qui a été l'un des
derniers à voir l'homme de Dieu vivant. Il va leur conter leur dernière
soirée à laquelle était convié Cornélius
Gargano, homme pour le moins étrange, ancien pensionnaire de l'asile
d'aliénés dans lequel se trouve aujourd'hui le presbytère.
Avec l'aide de Félicien, intime du prêtre et assistant du
juge, les deux enquêteurs suivent la piste de l'alchimie (les nombreux
livres traitant de ce sujet retrouvés chez le prêtre, la réfection
de l'église du village alors qu'il était sans le sou...).
Mais le plomb n'est jamais devenu or au presbytère et la clef de
l'énigme est celle qui ouvre le passage vers un autre monde.
Septième volume des aventures de John Coolter
et Isidore Quincampoix au sein de la collection Ténèbres
& Cie des Editions Clef d'Argent. Cette collection regroupe les aventures
de deux enquêteurs de l'IEA (Institut d'Ethonocosmologie Appliquée,
institut ayant pour vocation l'investigation rationelle de phénomènes
paranormaux que vous pouvez retrouver à cette adresse: iea.free.fr).
Roman court ou nouvelle longue, se lisant d'une traite plus par curiosité
de savoir les secrets du prêtre que pour connaître l'assassin
de ce dernier. Un texte agréable, fluide et joliment illstré
par Sylvain Chevalier (qui donne enfin un visage aux héros de l'IEA).
Appréciant particulièrement les parutions des Editions de
la Clef d'Argent j'avoue ne pas connaître Coolter et Quincampoix
(voilà qui maintenant est réparé). Mais cette rencontre
avec les manières désuètes de l'anglais et le côté
timoré du français a éveillé en moi le désir
de rattrapper mon retard. Attention on s'attache très facilement
à ces deux héros.
À noter qu'après plus d'une quarantaine
de nouvelles publiées (Faëries, Galaxies, Codex Atlanticus
...) et de nombreuses anthologies (Emblemes, Noires soeurs, ...) La
Spirale de Lug est le premier roman de Jonas Lenn.
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Mauvais Genres, mai 2005.
La Spirale de Lug: Il s'agit
du 7ème volume des aventures de Coolter et Quincampoix, deux enquêteurs
de l'étrange lancés sur la piste des géants qui peuplèrent
la Terre dans des temps anciens, à la suite de l'assassinat d'un
curé, ami de Coolter.
C'est de l'enquête classique, sur fond d'ésotérisme
(on se souviendra au passage des ouvrages de Louis Charpentier et Denis
Saurat, sur la civilisation des géants : la grande époque
des J'ai Lu l'aventure mystérieuse).
Le roman, assez court, se lit d'une traite. Mais sa brièveté
n'empêche pas l'histoire de s'enliser parfois dans le bla-bla. On
aurait préféré un peu plus de péripéties,
une intrigue un peu moins linéaire et plus resserrée.
On devine à travers l'intrigue l'influence de
Planetary, l'excellente BD de Warren Ellis et John Cassaday, sans en retrouver
toutefois le côté intrigant.
Mais les amateurs de littérature populaire devrait
s'y retrouver, même si la fin laisse un peu sur sa faim (suite oblige,
comme il se doit). Une tentative sympa à soutenir malgré
ses quelques défauts. Le roman est illustré par Sylvain Chevalier
(couverture et intérieur).
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Présences d'Esprits n°43, mai 2005.
Les Mondes perdus de Clark Ashton
Smith: Ce n'est pas à proprement parler une revue, ni un livre.
Cette plaquette est une étude sur l'oeuvre de C.A. Smith (1893-1961),
un des pionniers de la fantasy aux USA. Il a fait partie de ceux qui gravitaient
autour de Lovecraft qui d'ailleurs le tenait en grande estime pour son
imagination. Jean Marigny, l'auteur de cette étude, porte son regard
sur ces mondes perdus que l'on retrouve dans l'oeuvre de nouvelliste de
l'auteur, oeuvre tardivement connue en France: les premières traductions
datent de 1960. Smith s'est appuyé sur des «continents disparus
appartenant au patrimoine imaginaire de l'humanité comme l'Atlantide,
l'Hyperborée, ou la Lémurie» (j'aime beaucoup cette
idée de patrimoine imaginaire), mais aussi sur ses propres créations.
Parmi celles-ci, il faut retenir Zothique, qui n'est pas un monde perdu,
mais un monde futur, (ce qui restera des terres immergées après
la fonte des pôles).
Ce panorama érudit aboutit à la conclusion
que tous ces mondes décrits par Clark Ashton Smith, les anciens
(perdus), les nouveaux (que nous sommes en train de façonner) relèvent
de la nostalgie d'un Âge d'Or, de ce Paradis Perdu si cher à
Milton et, en fait, à tous les hommes!
Cette plaquette, en vingt pages, évoque un sujet
extrêmement intéressant qui aurait cependant mérité
un développement plus complet, plus approfondi.
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Présences d'Esprits n°43, juin 2005.
Le Codex Atlanticus n°15:
Cette anthologie fantastique est devenue annuelle et paraît pour
le solstice d'été (Le 21 juin). Philippe Gindre a retenu
onze joyaux noirs, dont neuf inédits, qui billent par un fantastique
du quotidien, un fantastique presque «familial». Mais n'est-ce
pas dans ce milieu, dans ce microcosme, que l'on trouve en fait les situations
les plus noires, les éléments les plus effrayants? Le recueil
s'ouvre avec «Les Trois livreurs», une nouvelle de Marcel Béalu,
une des grandes figures de la littérature fantastique, à
l'image d'un Claude Seignolle. Il s'agit d'un texte court et dense sur
le couple et les enfants. «Le Paquet» de Michel Rozenberg exhale
une atmosphère tout à fait semblable à celle du fantastique
flamand magnifié par Thomas Owen et Gérard Prévôt.
Il faut citer «Visite» de Philippe Vidal qui joue, avec un
ton nerveux, de ce climat angoissant généré par des
objets qui semblent prendre vie dans une histoire qui boucle, qui boucle...
Il ne faut pas oublier «Les Pendules» de Catherine Bord. Cette
nouvelle illustre parfaitement le ton global du recueil: «comment
une vie quotidienne banale, à la limite de l'ennui, se trouve brusquement
parasitée par un fait inexplicable dont l'étrangeté,
petit à petit, génère inquiétude puis angoisse.»
«Avec elle» de Liliane Gray reprend les rapports terribles
des membres d'une cellule familiale quand l'un des membres souffre d'une
pathologie très lourde. À donner le frisson!
Cette anthologie se termine par une enquête de
Philippe Gindre sur la parution, chez Denoël dans les 30, de la traduction
d'un livre de Lovecraft intitulé Le Club des sept rêveurs.
Réalité ou supercherie littéraire, ce sera à
vous de juger!
Cette nouvelle livraison est, comme à son habitude,
riche de textes de haut niveau, choisis avec un goût certain et une
vision sans faille de la qualité qui doit présider à
toute anthologie. Les illustrations sont à la hauteur. Vivement
le prochain été!
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Les Chroniques de l'Imaginaire, 15 avril 2005.
En relisant Jules Verne: En cette année du centenaire de sa mort, Jules Verne fascine toujours. A ce jour, il reste l'auteur français le plus lu et le plus traduit. Le cinéma ne cesse d'adapter ses oeuvres pour le bonheur de tous. Alors, Jules Verne était-il un érudit, un génie, un encyclopédiste ou un visionnaire ? Le XIXème siècle a été celui des sciences et de la technique. Par son écriture, cet homme de son siècle a essayé de diffuser de manière ludique cette révolution qui le passionnait. Dans ses Voyages Extraordinaires, ce ne sont pas moins de soixante-deux romans qui nous ouvrent les portes du monde vernien. Lionel Dupuy propose, au travers de cinq ouvrages de Jules Verne, une analyse littéraire de son oeuvre. Que ce soit sur terre (Voyage au centre de la terre), dans les airs (Le Tour du monde en 80 jours) ou en mer (Vingt mille lieues sous les mers), la conception des voyages dans le temps et l'espace est clairement mis à jour. En relisant Jules Verne dévoile de nouvelles clefs de lecture. Elles peuvent étonner ou surprendre, mais elles témoignent du génie de son auteur. La curiosité des lecteurs sera ainsi titillée en redécouvrant la littérature d'un homme foncièrement en avance sur son temps. On peut conseiller, pour les novices, devant l'érudition de Lionel Dupuy, de commencer par la lecture des ouvrages cités en références dans cet essai. Le dénouement de certains voyages ne sera ainsi pas dévoilé au vu de la passion débordante de l'analyste.
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Noosfere, 2 avril 2005.
En relisant Jules Verne: Dans la pléthore d'études et d'essais sur Jules Verne parus ou à paraître cette année, ce livre de Lionel Dupuy, spécialiste de l'aménagement du territoire de formation, est original: il tente ici de décrypter certains ouvrages de Jules Verne par le biais de l'Écologie Humaine, ou Oïkologie. L'objectif de cette discipline est, comme le dit l'auteur, «d'analyser et d'étudier un objet précis en ayant une approche fondamentalement transdisciplinaire». Pas question donc de considérer un roman vernien sous le seul angle littéraire ou scientifique. On fera intervenir la géographie (primordiale dans les Voyages Extraordinaires) ou la géologie, la symbolique mythologique ou initiatique, l'analyse littéraire, bref toute discipline permettant d'étayer les théories de l'auteur et de jeter un regard neuf sur certaines des oeuvres de Jules Verne (A noter que les deux premiers articles ont déjà été publiés, sous la forme de plaquettes, par le même éditeur, La Clef d'Argent, en 2000 et 2002. Ils sont ici repris dans une version revue et augmentée.). Lionel Dupuy s'intéresse ici à cinq des romans du père de la science-fiction, en leur consacrant un article à chacun. Voyage au centre de la Terre est ainsi un moyen pour l'auteur de nous familiariser avec l'approche oïkologique, tout en montrant l'importance de la dualité espace-temps dans le roman. Vient ensuite Le tour du monde en 80 jours, voyage initiatique fondé sur cette même dualité spatio-temporelle. Le Château des Carpathes est analysé sous la perspective science contre ignorance et croyances. Vingt mille lieues sous les mers est qualifié de roman écologique avant l'heure, écrit par un auteur préoccupé par la place de l'Homme dans son environnement. Enfin, L'île mystérieuse est considéré comme une utopie d'un monde idéal, concentrant sur un espace réduit tout ce qui fait l'essence de l'être humain et de son univers. Les analyses de Dupuy sont pertinentes, mettant en évidence certains thèmes chers à l'auteur -- la dualité espace-temps, le rapport de l'Homme à ce qui l'entoure, le volcan en tant que symbole de l'origine du monde --, et exposées avec une grande clarté. On regrettera néanmoins le style parfois pesant, marqué par de nombreuses répétitions ou redites (ainsi, page 87 par exemple, le doublon expliquer/explication est répété six fois sur une quinzaine de lignes), et un nombre important de coquilles. Mais il s'agit de petits détails perfectibles, qui ne sauraient faire oublier l'acuité de l'étude de Lionel Dupuy.
Le saviez-vous? Vous pouvez télécharger librement les versions pdf des recueils d'Édouard Ganche, Le Livre de la Mort et L'Ordre de la Mort. |